L’histoire du pasteur Brunson accusé de « terrorisme » et emprisonné en Turquie, vit un nouveau rebondissement. Mais la libération n’est toujours pas envisagée.
Le bras de fer diplomatique se poursuit autour de la détention d’Andrew Brunson. Après une première proposition d’Ankara déclinée par Washington, qui prévoyait de libérer Andrew Brunson en échange de l’extradition d’un opposant au régime d’Erdogan exilé aux États-unis, une nouvelle offre a été faite par le gouvernement turc.
Il s’agit cette fois de libérer le pasteur, d’autres américains détenus, ainsi que trois employés turcs de missions américaines, en échange de l’arrêt des procédures contre la banque turque HalkBank qui pourrait faire face à des amendes colossales aux États-Unis.
Les États-Unis ont rejeté l’offre et refusent de discuter des amendes et autres contentieux, tant que le pasteur demeure captif. Une source souhaitant gardé l’anonymat déclare au Wall Street Journal.
« Un vrai allié au sein de l’Otan n’aurait, dès le départ, jamais arrêté le pasteur Brunson. »
Andrew Brunson est assigné à sa résidence turque d’Izmir, après avoir passé plus de 600 jours en prison. Il ne cesse de clamer son innocence. Il est soutenu dans son combat pour la liberté par deux-tiers des sénateurs américains, 24 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, une résolution du Parlement Européen, et l’European Centre for Law and Justice.
H.L.
Pour connaître les dates importantes de la mise en accusation du pasteur Brunson.