Verdict « extrêmement sévère » pour Slimane Bouhafs condamné en appel à 3 ans de prison ferme

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Le verdict est tombé hier, mardi 6 septembre, à la cour de Sétif.

Slimane Bouhafs, a finalement été condamné en appel à 3 ans de prison ferme pour « Atteinte à l’Islam et au prophète Mahomet ». Le chrétien algérien kabyle avait été condamné à 5 ans de prison en première instance, suite à un post Facebook. Ce verdict a été jugé « extrêmement sévère » par les membres de sa famille, ses avocats et les militants des droits de l’homme.

Lors de la première condamnation, la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme (LADDH), avait demandé la libération de Slimane, estimant qu’il avait seulement « exprimé son opinion d’appartenir à un autre culte religieux », en accord avec la Constitution algérienne et les conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par l’Algérie.

Amnesty International s’était également saisi du dossier afin de réclamer la « libération immédiate et sans condition » de Slimane Bouhafs.

L’avocat Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), avait quant à lui déclaré sur le site Tout sur l’Algérie que « l’Algérie ne devait pas donner l’image d’un pays musulman qui persécute les chrétiens ».

La rédaction

Source : Jeune Afrique


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