Samari Kasabi, 55 ans, une chrétienne du village de Dokawaya, dans le Chhattisgarh, a été tuée lors d’une attaque brutale, ayant eu pour conséquence la conversion sous la pression de nombreux chrétiens à l’hindouisme.
La foule était en réalité à la recherche de son fils Sukura, 35 ans, et de sa famille quand ils ont finalement décidé de tuer Samari à sa place. La famille avait déjà connu des pressions, et subi un enlèvement par le groupe communiste indien, les Naxalites, en raison de leur foi chrétienne. Ils avaient été libérés après avoir raconté aux militants qu’ils priaient pour les malades et les pauvres du village. Malgré le témoignage positif de certains militants en faveur de la famille, elle demeurait traquée et sous pression.
Suite au terrible lynchage et au décès de Samari dans ces circonstances ignobles, d’autres chrétiens du village ont renoncé à leur foi pour échapper aux violences.
L’ONG Open Doors a pu rendre visite à Sakura.
«Depuis le jour où je suis venu à la foi, aucun dirigeant chrétien de quelque endroit ne nous a visités. C’est la première fois que quelqu’un vient et prie pour nous. Merci beaucoup... »
Les attaques contre les chrétiens sont en hausse depuis 2013 en Inde. Les chrétiens ne représentent que 2,3% d’une population à 80% hindoue. Il est interdit de se convertir au christianisme dans 5 états en Inde. D’autres états envisagent d’introduire également cette loi. Le gouvernement indien, dirigé par le Bharatiya Janata Party (BJP), un groupe nationaliste hindou, a été accusé de fermer les yeux sur les attaques contre les minorités religieuses.
La rédaction
Source : Express.co.uk
Crédit photo : Open Doors UK