Une école catholique bombardée à Gaza : "Nous continuons d'implorer la miséricorde du Seigneur"

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Dimanche 7 juillet, quatre Palestiniens sont morts dans le bombardement de l’école catholique de la Sainte Famille située dans le quartier de Zeitoun à Gaza. Elle abritait des centaines de réfugiés du nord de l’enclave. Suite au drame, le Patriarcat latin de Jérusalem a condamné "toute action belligérante qui ne garantit pas que les civils restent en dehors des lieux de combats".

Selon la défense civile de Gaza, au moins quatre personnes ont été tuées, dont le vice-ministre du Travail Ihab al-Ghussein, lors d'un bombardement israélien visant l'école catholique de la Sainte Famille à Gaza, le 7 juillet dernier. 

"Les rapports des médias en provenance de ce lieu font état de victimes civiles et de destructions dans l'enceinte de l'école" a déclaré le Patriarcat latin de Jérusalem, selon des propos rapportés par Vatican News. Après avoir rappelé que l’école était devenue un lieu de refuge pour des centaines de civils et qu'aucun religieux n'y réside actuellement, il a condamné "toute action belligérante qui ne garantit pas que les civils restent en dehors des lieux de combats" et que ces derniers "soient pris pour cible".

"Nous continuons d'implorer la miséricorde du Seigneur" a ajouté le Patriarcat latin de Jérusalem, en espérant "que les partis parviendront à un accord qui mettra fin immédiatement à l'horrible bain de sang et à la catastrophe humanitaire dans la région".

Tsahal qui intensifie ses frappes dans le nord de l’enclave, a déclaré que l’établissement était utilisé comme cachette par les membres du Hamas et abritait "une usine de fabrication d’armes" selon les informations du magazine Terre Sainte.

Dans un post publié sur X le 7 juillet, le chef de l’Unrwa, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens Philippe Lazzarini, a rappelé qu’en deux jours, deux écoles avaient été la cible de bombardements de l’armée israélienne. "Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée" a-t-il écrit. Samedi 6 juillet, c’est une école de l’Unrwa qui abritait près de 2000 déplacés qui a été visée faisant des dizaines de victimes.

Mélanie Boukorras 

Crédit image : Shutterstock / ImageBank4u

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