Une échographie en 4D diffusée en live sur les écrans géants de Times Square en réponse à la loi de New York sur l’avortement

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« Il est impossible qu’une personne puisse dire : ‘Ce n’est pas un enfant’. »

Voilà la réponse de Jim Daly, Président de Focus on the Family à la nouvelle loi de l’État de New York, qui légalise l’avortement jusqu’au dernier jour du terme : Une échographie en 4D diffusée lors d’un grand événement le 4 mai prochain, sur les écrans de Times Square.

« C’est l’épicentre. Si vous voulez parler à quelqu’un de Manhattan, c’est à Times Square que tout se passe. »

L’événement sera bien entendu organisé à la perfection et aucun détail ne sera négligé, avec « d’excellents orateurs et de la musique », mais le point d’orgue de la journée sera la diffusion de l’échographie en 4D.

« Il est impossible qu’une personne puisse dire : ‘Ce n’est pas un enfant’. C’est un enfant et nous voulons que tout le monde le voie. »

Ce projet Pro-Vie s’est mis en place suite au vote de la nouvelle loi new-yorkaise étendant la possibilité d’avorter jusqu’au jour du terme. Une clause autorise en effet les femmes à avorter les bébés à naître jusqu’à neuf mois de grossesse pour des raisons telles que « les facteurs d’âge, économiques, sociaux et émotionnels, et non la définition biologique de ‘santé’ qui vient normalement à l’esprit », selon New York Right to Life.

Jim Daly entend révéler au new-yorkais que le foetus est un bébé, un être humain, et non simplement une masse de cellules en développement.

« Nous n’hésitons pas à nous rendre là-bas pour dire au gouverneur Cuomo et à d’autres : ‘Regardons. Ce n’est pas contradictoire. Prenons juste une position. Voyons à quoi ressemble une échographie’. »

Le Président de Focus on the Family compare la situation actuelle à New York, avec les infanticides pratiqués en Rome et Grèce antiques.

Dans son article « La conscience médicale antique et la vie des enfants », publié dans les annales de démographie historique, Robert Étienne résume en quelques phrases la place des nouveaux-nés dans la cité à cette période, et confirme le point de vue de Jim.

« La médecine antique semble avoir fait peu de cas de la vie du nouveau-né. Hippocrate pose comme naturelle la question de savoir ‘quels enfants il convient d’élever’. Soranos, sans s’émouvoir, définit la puériculture comme l’art de décider ‘quels sont les nouveau-nés qui méritent qu’on les élève’. Cette impitoyable sélection ne caractérise pas seulement une attitude scientifique, mais également celle d’une société tout entière. En effet, Cicéron, que l’on ne peut accuser d’inhumanité, pensait que la mort d’un enfant se supporte aequo animo (d’une âme égale). Sénèque jugeait raisonnable la noyade des enfants débiles et faibles. Tacite qualifie d’excentrique la coutume des Juifs à ne vouloir supprimer aucun nourrisson ; et quand Justin évoque le respect des chrétiens pour la vie de l’enfant il précise : ‘fût-il nouveau-né’. »

Faisant le parallèle entre l’avortement jusqu’au jour du terme et l’infanticide pratiquée en Rome et Grèce antiques, Jim rappelle également le rôle joué par les chrétiens pour que ces pratiques prennent fin.

« Je voudrais juste dire aux chrétiens en particulier : Ce n’est pas nouveau. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. C’est un retour à la Rome antique. Les chrétiens étaient connus pour avoir sauvé des bébés jetés dans les tas d’ordures pour mourir. C’était leur Forme d’infanticide [appelé l’exposition (ndlr)]. Donc, ce n’est pas quelque chose de nouveau, mais à l’époque ce sont les chrétiens qui se sont levés et ont dit : ‘Non, tout être humain est créé à l’image de Dieu et nous ne pouvons pas détruire des êtres humains innocents’. »

H.L.


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