Une cérémonie multiconfessionnelle de repentance pour « les péchés climatiques » à Londres

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Des représentants chrétiens, juifs, musulmans, hindous, bouddhistes et sikhs ont assisté à une cérémonie de repentance climatique à Londres dimanche après-midi. Un événement en marge de la COP27 qui se déroule du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh en Égypte.

Dimanche après-midi des chefs religieux du monde entier ont assisté à une cérémonie multiconfessionnelle de repentance pour les « péchés climatiques » organisée à Londres par l’Elijah Interfaith Institute.

Elle a réuni des leaders religieux chrétiens, juifs, musulmans, hindous, bouddhistes et sikhs  venus d’Égypte, des États-Unis, d’Israël, d’Inde, d’Espagne et du Royaume-Uni. Christian Today rapporte qu’ils ont notamment pris part à une « marche pénitentielle » à Parliament Hill en portant un parchemin présentant « Dix principes pour la repentance climatique », un clin d’œil aux 10 commandements révélés par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï.

Ils ont ensuite assisté à une cérémonie de deux heures à la New North London Synagogue.

Au début de l’événement, l’ancien archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams, a déclaré qu’ils devaient « affronter honnêtement les habitudes destructrices qui continuent de limiter les possibilités et les espoirs des êtres humains, dans un appel à l’éveil et à l’examen de conscience ».

« Les humains ont causé des dommages incalculables à notre précieuse planète », a poursuivi le baron Williams qui estime que c’est seulement « en reconnaissant le passé et le présent » que nous pourrons agir sur l’avenir.

« Ce n’est que lorsque nous reconnaissons profondément le passé et le présent que nous pouvons apporter les changements courageux nécessaires à un avenir de justice climatique. »

Les organisateurs espèrent que cette initiative inspirera « l’humilité et l’action » lors de la COP27, qui a actuellement lieu à Charm el-Cheikh en Egypte jusqu’au 18 novembre.

Le rabbin Alon Goshen-Gottstein, à l’initiative de cette cérémonie, affirme que « pour faire face au changement climatique, nous devons être transformés », ce qui est selon lui « l’affaire de la religion ».

« Nous ne devons pas simplement prendre des décisions politiques, nous devons changer nos cœurs, et changer nos cœurs, c’est l’affaire de la religion. »

Il ajoute que les dirigeants mondiaux réunis en Egypte doivent savoir « qu’ils ne négocient pas au nom d’un pays ou d’un ensemble d’intérêts, mais au nom d’une vision plus profonde de l’humanité et de sa place dans le monde ».

Camille Westphal Perrier


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