Les enfants syriens réfugiés au Liban ont été privés de leur enfance, traumatisés par la guerre et par la terreur.
Une nouvelle étude de Save the Children, basée sur plus de 450 entrevues avec des adultes et des enfants à travers le pays , révèle que six années de guerre en Syrie, ont laissé des cicatrices invisibles massives, chez les enfants. Dans ce contexte de souffrance et de dévastation, un ministère chrétien basé dans la vallée de la Bekaa au Liban a récemment eu l’idée de mettre en place une grande aire de jeux pour les enfants réfugiés, dont beaucoup souffrent des troubles psychologiques dûs à la violence qu’ils ont subie, ou dont ils ont été témoins. Le directeur du ministère raconte à Christian Aid Mission.
« C’est leur droit de jouer et de retrouver leur enfance perdue. C’était notre objectif principal en installant cette aire de jeux.... Nous pensons que ce projet est un excellent outil pour aider les enfants à se remettre d’un traumatisme, et à améliorer leur état de bien-être. »
Le terrain de jeu offre à ces enfants en espace de jeu, de loisirs et d’apprentissage par le jeu. Il leur permettra de développer à nouveau la confiance en soi et la créativité.
Une « tente-école » pour 120 enfants a également été mise en place par le groupe de chrétiens, afin d’équiper les enfants avec les savoirs fondamentaux, qui leur ouvriront la perspective d’un avenir meilleur.
Une fillette de 8 ans déplacée de Daraa en Syrie, s’exprime ainsi :
« J’aime apprendre, et j’aime surtout les mathématiques… J’aime venir ici, parce que j’ai la chance de jouer avec mes amis. Quand je serai grande, je veux devenir médecin. Je veux être en mesure d’aider les gens à avoir une vie saine. »
La moitié des enfants disent qu’ils ne se sentent que rarement ou jamais en sécurité à l’école, et 40 % disent qu’ils ne se sentent pas assez en sécurité pour jouer dehors. 78 % des enfants ressentent une douleur et une tristesse extrême quasi-permanentes.
Pour lutter contre cela, le ministère fournit également un accompagnement médical, physique, psychologique, mais également spirituel. Les bénévoles ont ainsi mis en place des petits groupes bibliques. Le directeur du ministère indique qu’un nombre croissant de réfugiés vient à Jésus. L’organisation a même mis au point un programme de disciples pour les équiper et leur donner une meilleure compréhension de l’Evangile.
« Un grand nombre d’entre eux peuvent retourner à chez eux ou immigrer. Nous voulons nous assurer qu’ils ont suffisamment d’outils pour rester fermes dans leur foi chrétienne face aux difficultés qu’ils pourraient rencontrer. »
La rédaction
Source : Gospel Herald