Un sondage IFOP révèle le véritable sentiment des français à l’égard de l’avortement

CarteArticle-2.jpg

Alors que la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Madame Laurence Rossignol, montre du doigt et envisage des sanctions contre des sites d’aide et d’information dédiés à la maternité, la grossesse et à l’IVG, Alliance VITA a rendu publics les résultats du sondage qu’elle vient de commanditer à l’IFOP : les Français et l’IVG.

  • Pour 52% des Français (55% des femmes) le nombre d’avortements est non pas « une situation normale » mais « une situation préoccupante ».
  • 89% d’entre eux pensent « qu’un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ».
  • 72% estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’interruption de grossesse ».
  • 35% ne sont « pas d’accord » avec la loi de 2001 « autorisant les jeunes filles mineures à avorter sans que leurs parents soient au courant ».
  • Enfin 84% sont favorables à ce que soit « intégré dans le livret officiel remis aux femmes enceintes le détail des aides aux femmes enceintes et aux jeunes mères ».

Pour Alliance Vita, organisation administrant le site sosbébé.org, les résultats de ce sondage « corroborent l’action de terrain effectuée par les associations agissant auprès des femmes enceintes en difficulté et celles qui expriment un mal-être consécutif à un avortement ». Ils contredisent en revanche « les assertions qui persistent sur le site officiel gouvernemental (www.ivg.social-sante.gouv.fr) : dans une vidéo et par écrit, un médecin croit devoir nier toute idée de traumatisme post IVG à long terme, ce qui constitue, pour les femmes, une tromperie manifeste. »

La rédaction

Source : Alliance VITA


Articles récents >

Résumé des articles du 22 novembre 2024

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >