
Trois personnes, dont un enfant, ont été tuées dans le bombardement russe d’un hôpital pédiatrique à Marioupol (est) mercredi, a annoncé jeudi la mairie de cette ville portuaire.
« Trois personnes ont péri, dont une fillette », a indiqué la municipalité de Marioupol sur Telegram. Le précédent bilan publié la veille par les autorités faisait état de 17 personnes blessées.
Une quatrième personne a été tuée dans un raid jeudi matin, a ajouté la municipalité dans un communiqué séparé.
« Les troupes russes détruisent délibérément et impitoyablement la population civile de Marioupol », a accusé la municipalité qui avait fait état la veille de plus de 1.200 habitants locaux tués en neuf jours du siège russe de cette ville.
L’attaque contre l’hôpital a provoqué l’indignation des autorités ukrainiennes et occidentales.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a condamné un « crime de guerre », a partagé des vidéos montrant la destruction - après un raid aérien - de l’établissement, qui abritait une maternité et un hôpital pédiatrique, à Marioupol, port stratégique sur la mer d’Azov (sud-est). On peut voir l’intérieur de bâtiments soufflés, des débris, des feuilles de papier et des morceaux de verre jonchant le sol.
Mariupol. Direct strike of Russian troops at the maternity hospital. People, children are under the wreckage. Atrocity! How much longer will the world be an accomplice ignoring terror? Close the sky right now! Stop the killings! You have power but you seem to be losing humanity. pic.twitter.com/FoaNdbKH5k
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) March 9, 2022
« Quelle Atrocité ! Combien de temps encore le monde sera-t-il un complice ignorant la terreur ? Arrêtez de tirer maintenant ! Arrêtez les tueries ! Vous avez du pouvoir mais vous semblez perdre votre humanité », a écrit le président ukrainien sur Twitter.
Cette attaque est intervenue à la veille des discussions prévues jeudi en Turquie entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, leur premier face-à-face depuis le début de l’offensive russe en Ukraine il y a deux semaines.
La rédaction (avec AFP)