"Tu es la vie" : le nouvel EP de l'artiste Stéphane Unger, avec Samuel Olivier

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Le 3 octobre dernier, Stéphane Unger a sorti un nouvel EP, qui débouchera sur un album, intitulé Tu es la vie, avec Samuel Olivier. Dans un entretien exclusif, l'artiste se confie sur sa carrière musicale et l'évolution de son art. 

TopMusic : Stéphane, pour ceux qui te découvrent, peux-tu nous partager ton parcours et ce qui t’a conduit à faire de la musique un moyen d’expression de ta foi ?

Stéphane Unger : J’ai eu la chance de pouvoir jouer dans des groupes de louange depuis mes 17 ans, avec des personnes qui m’ont beaucoup appris, telles que Sylvain Freymond ou Rolf Schneider. J’ai ensuite fait une école de musique à Lausanne, en Suisse, puis j’ai travaillé en tant que musicien. En 2005, j’ai rejoint Jeunesse en Mission (JEM) où je me suis investi dans la louange et particulièrement dans l’école de louange. J’ai aussi continué quelques engagements dans des groupes séculiers car j’avais la conviction (et je l’ai toujours) qu’il ne fallait pas abandonner ce milieu, mais plutôt y être un témoin.

TopMusic : Ton premier album en 2010 avait une couleur très rock. Aujourd’hui, avec ton EP sorti en avril dernier Je te cherche, on découvre un son un peu plus pop. Qu’est-ce qui t’a inspiré cette évolution musicale ?

Stéphane Unger : Pour cet EP (et l’album qui va suivre), j’ai voulu travailler avec des gens proches de moi. J’ai donc demandé à Siméon Freymond d’arranger cet album. Je connais Siméon depuis ses 2 ans et on s’est toujours très bien entendu. Il a amené son univers plus pop dans cet album et j’ai trouvé que le mélange avec mon arrière-plan rock a donné de très belles choses.

TopMusic : Ce single contient cinq titres forts et sincères. Quel message principal voulais-tu transmettre à travers ce projet ?

Stéphane Unger : En 2021, j’ai fait un gros burn-out et je suis resté plusieurs semaines à l'hôpital. Durant toute cette période, ma foi a été ce qui m’a fait tenir, même si cela n’a pas toujours été facile. J’ai voulu raconter cette période dans mes compositions. Dans certains moments difficiles, j’avais de la peine à trouver des chants de louange qui me rejoignaient alors qu’environ un tiers des psaumes sont des psaumes de lamentations.

J’ai donc voulu en écrire. Il y a des chants qui racontent les moments où je cherchais Dieu sans l’entendre ou le sentir, d’autres qui expriment la confiance et l’espoir en lui et d’autres encore qui exprime la reconnaissance pour sa présence et son aide. Bref, un peu tous les états par lesquels on peut passer lorsqu’on traverse une épreuve. Le message que j’espère faire passer est qu’Il ne nous abandonne jamais, quoique l’on traverse.

TopMusic : On entend la voix de ta femme, Simone Unger, sur plusieurs morceaux. Comment s’est passée cette collaboration en couple, à la fois artistique et spirituelle ?

Stéphane Unger : J’ai toujours beaucoup aimé collaborer avec elle. Elle a la technique et la sensibilité pour interpréter au mieux les chants. Elle a bien sûr traversé avec moi la période de mon burn-out et m’a beaucoup soutenu. La collaboration a donc été facile.

TopMusic : Le 3 octobre dernier, tu as sorti ton nouveau titre Tu es la vie, avec Samuel Olivier, qui déjà beaucoup touché les auditeurs. Comment est née cette collaboration, et qu’est-ce que ce chant représente pour toi ?

Stéphane Unger : J’ai voulu travailler avec des amis ou des gens avec qui j’avais apprécié travailler. Samuel Olivier était venu enseigner à l’école de louange que je dirigeais à JEM et nous nous sommes très bien entendus. Je ne voulais pas être le seul chanteur sur mon album et j’ai donc demandé à plusieurs personnes de chanter avec moi (il y a aussi Pierre-Nicolas, Thierry Ostrini, Siméon Freymond et ma femme). Samuel a tout de suite accepté, ce qui m’a beaucoup honoré.

TopMusic : Il y a dans ces deux projets une vraie fraîcheur, une lumière pop et une profondeur spirituelle. Comment arrives-tu à trouver cet équilibre entre modernité musicale et adoration authentique ?

Stéphane Unger : Question difficile, mais merci du compliment. J’aime à croire qu’une des raisons est que chaque chant est vécu et incarné. Pour le côté musique, c’est probablement grâce à Siméon Freymond et sa soif d’excellence. Loric Mathez à la batterie a aussi beaucoup apporté en recherchant le bon son pour chaque chant.

TopMusic : Comment souhaites-tu que Dieu utilise ces nouveaux chants — “Je te cherche” et “Tu es la vie” — dans la vie de ceux qui les écoutent ?

Stéphane Unger : Je serais vraiment content si ces chants pouvaient rejoindre et encourager des gens dans ce qu’ils vivent afin qu’ils puissent continuer à louer Jésus. Par exemple que quelqu’un, dans une épreuve où il a l’impression que Dieu l’a oublié, puisse être encouragé à continuer à le chercher et à garder l’espoir en lui au travers de “Je te cherche”. Ou être encouragé dans un monde anxiogène à toujours garder confiance en Jésus, le chemin, la vérité, la vie.

Propos recueillis par TopMusic

Crédit image : Instagram / stephane_unger

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