Trois ans de guerre en Ukraine : "Continuons à prier pour la paix"

Trois ans de guerre en Ukraine "Continuons à prier pour la paix"

Trois ans après le début de l’invasion russe en Ukraine, les appels à la prière et les commémorations se multiplient. Tandis que les responsables religieux prient pour une paix durable, les dirigeants mondiaux poursuivent leurs efforts diplomatiques et tentent d’avancer vers une résolution du conflit.

Hier, le 24 février 2025 marquait le troisième anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie. Trois ans après le début du conflit, plusieurs responsables religieux continuent leurs appels à la prière pour le pays en guerre. Christian Today rapporte la déclaration de l'archevêque Stephen Cottrell, chef par intérim de l'Église d'Angleterre, dans ce sens : "Cela fait trois ans que l'Ukraine a été envahie et que la guerre a commencé, ce qui a apporté tant de souffrances et de peines. Continuons à prier pour la paix et ne nous lassons pas de montrer notre soutien et notre compassion à tous ceux qui sont touchés par les horreurs de la guerre."

Le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, le Dr Jerry Pillay, a lui exprimé sa "tristesse" face à un conflit qui perdure et insisté sur la nécessité d’une paix juste, impliquant l’Ukraine dans les discussions internationales. "La légitimité d’un tel processus de paix dépendra en fin de compte de l’intégration de la victime des agressions à la table des négociations", souligne-t-il. Il a également ajouté prier pour un "cessez-le-feu immédiat".

"Nous prions pour un cessez-le-feu immédiat, pour l’unité des chrétiens contre la violence et l’injustice, et pour la paix à laquelle notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous appelle."

Le Pape François, quant à lui, qualifie cette date d’"un jour douloureux et honteux pour toute l’humanité". Il invite à une prière non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour les conflits en cours à travers le monde :

"Prions pour le don de la paix en Palestine, Israël, dans tout le Moyen-Orient, au Myanmar, au Kivu et au Soudan."

Cette dynamique rejoint celle de l’Alliance évangélique mondiale qui, en plus d’exhorter le président Poutine à "arrêter cette guerre et de retirer ses troupes", persiste à prier pour la paix et la réconciliation : "Nous n’arrêterons pas de prier. Nous sommes déterminés et contraints par l’amour à nous placer du côté des faibles et des opprimés. (...) Nous prions pour une justice et une paix durable."

Hier, plusieurs dirigeants européens ainsi que le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, étaient à Kiev pour commémorer les trois ans du conflit. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky les a appelés à observer l’état de la capitale, tout en saluant leur soutien à la souveraineté de l’Ukraine.

De l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis ont proposé une résolution "historique" à l’ONU, appelant à la fin rapide du conflit, sans mention de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. "C’est ce dont nous avons besoin maintenant, et nous appelons tous les États membres, y compris l’Ukraine et la Russie, à nous rejoindre dans cet effort", a déclaré l’ambassadrice américaine par intérim, Dorothy Shea.

Edouard Vandeventer (avec AFP)

Crédit image : Shutterstock / SergeyBitos

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