Suivre Dieu : Découvrez l’exemple de quatre femmes, qui chacune à leur manière, sont au service du Seigneur
Main tendue à celles qui en ont besoin
Fanny a passé une année dans une des Eglises australiennes qui fait le plus parler d’elles, Hillsong. Cette Église organise toutes sortes d’activités pour les femmes, dans le domaine social principalement, localement et dans les pays défavorisés. « Le truc, c’est que tout le monde peut faire quelque chose. Du simple tricot à la collecte de vêtements pour les sans-abri, on peut toutes trouver sa place et lancer de nouvelles initiatives », s’enthousiasme la Française. Elle retient la maxime de Hillsong: « Le changement repose sur vous ! ».
Les enfants d’abord
Maman de quatre enfants à tout juste trente ans, Mélody coud à domicile. Pour cette dynamique Suissesse, servir Dieu au quotidien, c’est « transmettre quelque chose de son cœur, être un témoignage vivant qui interpelle ». Même si elle a moins d’occasions de témoigner de sa foi que d’autres, elle accorde beaucoup d’importance à son rôle auprès des siens: « Ma mission à ce jour, c’est de montrer à mes enfants combien Dieu désire faire partie de notre quotidien ».
Aujourd’hui, Mélody se réjouit de voir pousser ce qu’elle a semé: « Je suis touchée par leur spontanéité lorsque, dans toutes sortes de situations, ils me disent: ‘Maman, on pourrait prier pour ça' ». Elever des enfants, à ses yeux, c’est grandir soi-même: « Nos enfants nous renvoient tellement à nous-mêmes. Ils sont de réels déclencheurs de travail sur soi. Derrière chaque enfant, il y a un projet de restauration de l’adulte ».
Disponible pour son entourage
Le contrat de Monique arrivait à échéance, il y a trois ans. La quinqua en a profité pour prendre une retraite anticipée afin d’être plus disponible pour les siens. C’était une démarche de foi pour elle et son époux, puisqu’à ce moment-là, son salaire était alors bien utile au budget familial. Peu après sa fin de contrat, surprise: son époux reçoit une promotion qui compense le manque à gagner.
Monique profite alors de son temps pour être avec son mari et ses enfants et effectuer des visites lorsque des chrétiens sont admis à la maison de repos proche de chez elle. Une amie atteinte d’un cancer a découvert la foi au travers de son témoignage. Durant deux ans et demi, sa présence, son écoute et un soutien moral lui ont été fidèlement acquis.
A l’écoute de ses clientes
« Je ne peux pas dissocier mon quotidien et ma foi. Les matins, je prie avec mes enfants avant l’école et dans mes journées, mes pensées vont vers Dieu », déclare Myriam, styliste ongulaire proche de la quarantaine. Avec son mari, elle tient un institut de beauté des mains et des pieds. Mis à part les soins, Myriam s’occupe de la décoration des lieux et de la gestion des rendez-vous.
Chaque jour, elle rencontre beaucoup de clientes. C’est dans ce cadre et en réponse à leurs soucis et problèmes qu’elle peut aborder le sujet de la foi: « Il faut beaucoup de sagesse et je demande à Dieu de me guider dans ce que nous partageons ». Parfois aussi, Myriam prie avec son mari pour des situations précises. Plusieurs femmes ont fait des démarches de foi suite aux échanges et aux prières.
Nina Charles
Retrouvez plus d’articles sur SpirituElles, le magazine qui rassemble les femmes chrétiennes de la francophonie.
Article initialement publié en octobre 2021.