Suite à la conversion de l’épouse d’un imam, 3 chrétiennes sont violées, l’église est menacée en Ouganda
« Je ne sais pas ce qu’ils prévoient de faire. Nous avons besoin de prières. J’ai signalé les menaces à la police [...]. Une chose qui est claire pour nous, en tant qu’église, c’est que nous n’allons pas révéler où se cache notre sœur, car nous savons qu’ils sont là pour la tuer, elle et les enfants. »
Une église de l’ouest de l’Ouganda est menacée après la conversion de l’épouse d’un imam. Le pasteur a reçu mercredi un message de menace de la part du religieux musulman qui lui affirme, « votre église court également un risque élevé ».
« Je vous donne deux semaines pour me renvoyer ma femme et mes enfants. Sinon, nous allons vous donner une leçon qui vous fera regretter pour le reste de votre vie. Votre église court également un risque élevé. »
Tels sont les mots reçus par le pasteur Walina, selon ses dires auprès de Morning Star News. Cet imam est en colère depuis que son épouse s’est convertie au christianisme et a fui son domicile, accompagnée de ses cinq enfants.
« Lorsque mon mari m’a interrogé sur ma foi chrétienne, j’ai refusé de lui répondre. Ensuite, un voisin chrétien m’a dit que mon mari voulait me tuer et que je devais donc m’échapper avec mes enfants. Ce jour-là, le soir, je me suis échappée avec mes cinq enfants. Je suis reconnaissante que l’église nous ait reçus. »
Trois jeunes filles de la famille du pasteur Walina, âgées de 16, 17 et 19 ans, ont déjà subi de lourdes représailles. Elles ont été violées deux jours après que l’imam ait appris la conversion de sa femme. Selon un chrétien de l’église, cette violence sexuelle avait pour but d’infliger la honte et la peur à l’église et auprès du pasteur.
Le pasteur Walina réclame la prière :
« Je ne sais pas ce qu’ils prévoient de faire. Nous avons besoin de prières. J’ai signalé les menaces à la police [...]. Une chose qui est claire pour nous, en tant qu’église, c’est que nous n’allons pas révéler où se cache notre sœur, car nous savons qu’ils sont là pour la tuer, elle et les enfants. »
M.C.