Selon le responsable d’une organisation chrétienne, les réfugiées ukrainiennes ont peur d’être victimes du trafic d’êtres humains

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James Vaughton est le PDG d’une organisation caritative chrétienne, Transform Europe Network (TEN). De retour de Roumanie où il a rencontré des réfugiés ukrainiens, notamment des femmes, il révèle qu’un grand nombre d’entre elles craignent d’être victimes de trafic d’êtres humains. 

Christian Today rapporte le témoignage de James Vaughton, le président directeur général de Transform Europe Network (TEN), une organisation caritative chrétienne qui soutient actuellement des églises locales accueillant des réfugiés ukrainiens en Europe pour leur fournir des fournitures médicales, de la nourriture et des logements.

Transform Europe Network (TEN), anciennement appelé Eurovangelism, est un réseau chrétien qui propose des actions d’évangélisations et des actions sociales. L’organisation travaille actuellement avec une soixantaine de leaders d’églises dans 12 pays d’Europe.

De retour d’un voyage en Roumanie où il a rencontré des réfugiés, James Vaughton révèle que de nombreuses femmes et jeunes filles ukrainiennes vivent dans la peur d’être victimes de trafic d’êtres humains.

« Les femmes et les jeunes filles se sentent très vulnérables - beaucoup restent à l’intérieur dans leur logement temporaire et ne voulant pas sortir », explique-t-il.

Il précise qu’elles ne font pas confiance aux hommes ce qui rend le soutien des femmes de l’église avec laquelle son organisation travaille en Roumanie d’autant plus « vital ».

Plus de cinq millions de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début de la guerre, générant la crise de réfugiés la plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Un contexte de déplacements croissants qui, selon la représentante spéciale des Nations Unies sur la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten, exacerbe « la vulnérabilité à la traite ».

« La traite des femmes ukrainiennes peut être un sous-produit dangereux de cette crise de réfugiés alimentée par le conflit », affirme la juriste qui souligne le besoin crucial de mesures pour atténuer ce phénomène.

« Les droits des femmes ne s’arrêtent pas lorsque les guerres commencent. Vos corps ne sont pas (un) champ de bataille et ne doivent jamais être traités comme faisant partie du champ de bataille. »

Camille Westphal Perrier

Crédit image : Shutterstock.com / Ruslan Lytvyn

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