Évêque des pauvres, proche conseiller d’une reine d’Espagne en exil, défenseur des droits des opprimés et des esclaves cubains, missionnaire infatigable, prédicateur hors pair, guérisseur… Découvrez dès le 5 juin en E-cinéma la vie et les œuvres d’un homme d’exception : Antoine-Marie Claret.
1930, le père Antoine-Marie Claret est la victime d’une intense campagne de calomnies depuis plus de 60 ans. Sa réputation, dans l’imaginaire collectif de l’Espagne d’après-guerre, ne vaut pas grand-chose.
Depuis sa mort, en 1870, la vie et les œuvres de l’archevêque espagnol, né en 1807, fondateur des missionnaires claretains, ont été falsifiées à des fins politiques.
Une intense discussion s’engage entre le célèbre écrivain, romancier et essayiste Azorín et l’un de ses collègues, au sujet du sulfureux évêque espagnol.
Ce biopic, basé sur des faits réels, dévoile l’histoire méconnue et longtemps dénaturée de ce prêtre hors norme, qui a traversé un XIXe siècle tumultueux en Catalogne, à Madrid et jusqu’à Cuba. Comme une véritable enquête, il révèle l’histoire de celui qui fut archevêque de Cuba et, plus tard, confesseur de la reine Isabelle II.
Cet extrait évoque la prison dorée dans laquelle vivait Mgr Claret quand il était confesseur de la Reine Isabelle II. En dépit des nombreux pièges tendus sous ses pas à la cour d’Espagne, il a su rester fixé sur sa ligne de conduite missionnaire.
Une vie donnée
Antoine-Marie naît à Sallent, près de Barcelone, en 1807, dans une famille nombreuse. Il reçoit une éducation chrétienne et se distingue immédiatement par sa foi et sa dévotion. Il s’engage dans l’activité de tisserand sur les pas de son père mais il pressent que sa place est ailleurs. En 1829, il entre au séminaire de Vich. Ordonné prêtre en 1835, il est très vite admiré pour son éloquence et ses capacités de thaumaturge (guérisseur). En effet, Antoine a un talent pour l’art oratoire et marque profondément par sa vie ascétique très simple. En 1849, il décide de fonder une nouvelle congrégation de missionnaires, les Clarétains.
Missionnaire et pasteur des pauvres
Missionnaire dans l’âme, son rêve se réalise lorsqu’il est nommé archevêque de Santiago de Cuba. Il redresse alors le clergé local et se dévoue aux pauvres. Mais il se crée de solides ennemis. À Holguín, il est même blessé dans un attentat. En 1857, la reine d’Espagne le rappelle à Madrid et en fait son confesseur. Etant très lié à la monarchie espagnole, il en subira les conséquences : en 1868, Antoine part avec la reine en exil à Paris où il poursuit ses prédications. Enfin, il se réfugie au monastère de Fontfroide, près de Narbonne, où il meurt en 1870. Lors de sa canonisation célébrée par Pie XII le 8 mai 1950, le Pape résume ainsi sa mémoire : « d’apparence modeste, mais très capable d’imposer le respect aux grands de la terre… ».
Un film qui apporte un éclairage historique solide et étayé sur une période de l’histoire de l’Espagne complexe et encore peu connue. Le film sera diffusé en première exclusivité par Saje Distribution sur la plateforme de cinéma virtuel Cuult’ à compter du 5 juin prochain.
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Claire de Lorgeril