Comment réagis-je aux intempéries de la vie ? Suis-je escargot ou Kaamelottt ? Coquille ou cuirasse ? Et quand le ciel tombe sur ma tête ou sur celle de mon voisin ? Suis-je plutôt lampadaire (je vois le problème et j’attends qu’il passe) ou hélicoptère (je vole au secours) ? Est-ce que je laisse béton ou je m’adapte à la situation ?
"Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux." Évangile de Luc, chapitre 12
"Passe-moi l’adaptateur…". Il nous est arrivé à tous de dire ça, non ? Vous savez, l’adaptateur du Mac vers le PC, de la HDMI vers la péritel, l’adaptateur du chargeur du portable, l’adaptateur électrique qui va bien… La prise qui manque quand on a une présentation à faire devant mille personnes, mon boss, ma mère et le maire. Le petit objet en plus qui, quand on ne l’a pas, nous rend totalement inapte à résoudre un problème vital.
On a tous besoin d’un adaptateur chez soi. Mais au fond, c’est quoi "un adaptateur" ? C’est un outil, un accessoire de connexion, qui permet de passer un flux d’un élément à un autre alors que ces deux éléments ne sont – a priori – pas faits pour s’entendre. Google dit qu’un adaptateur est un "dispositif permettant d'adapter un appareil à un nouvel usage ou à des normes différentes" ou "l’auteur d'une adaptation (au théâtre, au cinéma)".
Donc, quand on parle d’adaptateur, il est question de "normes", de langage, de compréhension entre un système, un monde et un autre, et de transmission d’un signal sans déperdition. Tiens, tiens… Ça ne vous rappelle pas quelqu’un qui fait ça, mais du haut vers le bas ?
Il nous arrive à tous d’avoir des problèmes de signal. Souvent, c’est devant mille personnes, mon boss, ma mère ou le maire. On n’a pas le bon adaptateur, le son et l’image ne passent plus. Ça arrive même aux meilleurs. Et parfois, la situation devient catastrophique : ça nous tombe dessus en plein rush et c’est la panique. Un brouillard s’élève, un nuage noir s’abat, un orage, une crise, une tempête sous un crâne ou dans une vie. Puis d’un coup, zéro signal : plus de son, plus d’antenne, plus de toit ; et sans que l’on sache ni comment ni pourquoi : plus de maison.
C’est ce genre de situation auxquelles est confrontée Médair, une ONG protestante qui répond aux urgences un peu partout dans le monde. Quand tout va mal, quand on est perdu, quand les inondations, les tremblements de terre et les séismes divers isolent les vies ou les âmes, nous avons besoin que quelqu’un nous aide à rétablir les contacts, à refaire les connexions, c’est le job de l’ONG que présente Nath Fauveau sur le plateau de David Sautel.
Et ce même besoin, Jean Paquereau, jardinier de son état l’a rencontré dans sa vie. Du jour au lendemain, il a tout perdu : ses plantations, son entreprise, son boulot. Alors, comme les plantes les plus résilientes, les plus étonnantes de sa pépinière, il a dû s’adapter.
Heureusement, Jean avait autour de lui des adaptateurs, des personnes bienveillantes bien sûr, mais aussi, l’adaptateur le plus polyvalent du monde, celui qui permet de traverser des mers à sec, des fosses aux lions et des croix de bois. Car, non, perdu, le meilleur adaptateur "toutes situations", ce n’est pas le couteau de Bear Grylls, c’est le duo prière + foi, la prière et la foi en celui qui peut inverser le cours de tous les désastres, le Dieu de la Bible.
Pour découvrir l'émission "ma foi ... s'adapter", réalisée par Damien Boyer, en replay, rendez-vous sur France.tv ou sur Facebook. Possibilité d'acheter le livre "Au Jardin des plantes de la Bible" de Jean Paquereau.
Christophe Zimmerlin, pour Présence Protestante