Réseaux sociaux ? Moi ? JAMAIS !

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« Je ne vais jamais sur les réseaux sociaux, c’est virtuel, malsain, dangereux, diabolique » et j’en passe …

Qui n’a jamais entendu cette déclaration ? Je vais prendre des exemples simples, et peut-être même simplissimes !

Chacune et chacun de nous a au moins une poêle dans sa cuisine, n’est-ce pas ? Et personne ne pense que c’est un outil dangereux ? Mais si comme moi vous aimez les dessins animés, vous aurez remarqué que la princesse Raiponce s’en sert comme d’une arme de combat !

Raiponce

Autre exemple : une tronçonneuse est un outil indispensable à la campagne, mais elle peut être dangereuse pour un utilisateur maladroit ou pire provoquer des drames dans les mains de quelqu’un de malfaisant.

En conclusion : une poêle et une tronçonneuse sont par définition de bons outils, mais ils peuvent blesser et même tuer s’ils sont mal utilisés ou si leur utilisation première est détournée. Est-ce qu’il faut en interdire la vente ou la production ? Non, bien sûr.

Revenons aux réseaux sociaux :

On peut aussi les assimiler à des outils. Est-ce que ce sont de bons ou de mauvais outils ? La réponse qui nous vient immédiatement est souvent : ça dépend comment on s’en sert. Vous remarquerez qu’on pouvait en dire autant pour la poêle et la tronçonneuse. Leur mauvaise utilisation ne fait pas d’elles de mauvais outils, n’est-ce pas ?

Je suis convaincue que c’est la même chose pour les réseaux sociaux.

Je vais utiliser une nouvelle comparaison.

Quand nous cuisinons, le résultat dépend pour une part de nos capacités culinaires, mais aussi pour une bonne part du choix et de la qualité de nos ingrédients. C’est une évidence.

Si dans une soupe de légumes basique : poireaux, carottes et pommes de terre, je m’amuse à rajouter de la salade bien amère, si je mets des carottes pourries ou si je mets trop de sel, ma soupe a de grandes probabilités d’être immangeable voire même indigeste. A qui la faute ? A moi, parce que je n’avais pas mis les bons ingrédients, ou des ingrédients de mauvaise qualité.

C’est exactement la même chose sur les réseaux sociaux. Ils ne contiennent que ce que nous y mettons. C’est élémentaire, et pourtant souvent occulté.

L’enjeu du droit à l’image

Certaines stars sont offensées car les internautes likent à qui mieux mieux des photos ou des vidéos intimes qu’elles voulaient garder « secrètes ». Pourquoi alors les avoir mises en ligne ? Chacun de nous sait bien qu’Internet est en permanence à la merci de génies plus ou moins bienfaisants dont le passe-temps favori est d’ouvrir les portes verrouillées et de mettre en pâture publique ce qui est caché. Alors c’est le grand buzz intergalactique, et les peoples, ne savent alors plus comment s’expliquer ni où se cacher. Des organismes très sérieux, la liste serait longue, voient de temps en temps leurs documents ultra secrets sortir au grand jour et scandaliser le monde entier. Certains hackers sont vraiment très joueurs !

Le risque des faux profils

Un autre danger, réel pour tout un chacun, est celui des « faux-profils ». Des gens, ou des systèmes, créent des profils avec de fausses photos et de fausses infos, dans le but d’arnaquer les pauvres Internautes fauchés, esseulés, crédules, et j’en passe. Bien qu’il en arrive de temps en temps de nouvelles formes, ces arnaques ont souvent un côté de déjà vu, qui les rend relativement vite identifiables.
Un peu de bons sens peut souvent permettre de ne pas accrocher à des propositions qui, sans paraître fondamentalement malhonnêtes, sont souvent tellement invraisemblables, qu’elles cachent une véritable arnaque. Mais là n’est pas pas mon véritable sujet.

 

socialnetwork

Les réseaux sociaux sont quand même virtuels !

Ils sont virtuels en effet dans leur conception, mais quand nous communiquons avec quelqu’un, c’est une vraie personne, pas un fantôme !

On pourrait et devrait peut-être se poser quelques questions du type :

- Que communiquons-nous, pourquoi, comment ?
- Que cachons-nous ? Pourquoi ? ...

Une étude réalisée par des psychologues, publiée par le Daily Geek Show, a mis en lumière des éléments qui peuvent sérieusement alimenter notre réflexion, voire même nous remettre en question.

La quête de l’image idéale

J’en retiens que sur les réseaux sociaux, comme dans la vie « normale » et peut-être même plus encore, nous cherchons en général à donner une bonne image de nous. Montrer nos bons côtés pour nous faire aimer, accepter, aider, encourager … n’est pas forcément mauvais en soi. Il est évident que quand nous faisons connaissance avec quelqu’un nous n’allons pas en priorité lui « déballer » tous nos problèmes, nos ratés, nos défauts, nos péchés mignons ou pas. La relation risquerait fort de s’arrêter là !

Mais dans nos relations de visu, il nous est difficile de cacher notre physique, notre langage, et dans un deuxième temps nos tics, nos manies, nos défauts qui sont un complément de nos qualités quelquefois un peu encombrant. Alors que sur Internet nous pouvons nous créer une espèce de personnage « idéal » qui est un peu ou très éloigné de notre personnalité, et sans y penser nous nous installons dans le domaine du virtuel. La faute à qui ? Pas aux réseaux sociaux, mais bien aux personnes réelles qui les utilisent mal !

Cette étude constate que :

« Deux-tiers des gens mentent pour embellir leur vie sur la Toile ».

En clair ces Internautes sont souvent plus jeunes, plus beaux, plus intelligents, plus audacieux … , ils se mettent en scène et ne sont donc pas tout à fait eux-mêmes.

L’étude a aussi porté sur les contenus qui sont partagés, ou cachés, et qui disent de notre personnalité plus encore que les photos et les infos que nous mentionnons sur nos profils.

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Le docteur Elizabeth Martin, doctorante en sciences psychologiques de l’université des Arts et des Sciences du Missouri va encore plus loin : « L’activité Facebook est une palette infinie d’indices sur notre état mental ».

Son équipe a effectué un travail avec des personnes présentant des problèmes psychologiques.

« La beauté de l’activité sur les réseaux sociaux en tant qu’outil de diagnostic psychologique est qu’il élimine certains problèmes associés à l’auto-évaluation des patients. Par exemple, les questionnaires dépendent souvent de la mémoire d’une personne, qui peut être inexacte ou non. En demandant aux patients de partager leur activité Facebook, on a pu voir comment ils s’exprimaient naturellement. »

Et pour nous chrétiens, qu’en est-il ?

Jésus dit :

« Je suis le chemin, la vérité, et la vie. »
Jean: 14.6

Jésus est LA vérité et nous sommes sensés marcher à sa suite, donc pensez-vous que les exagérations et les mensonges sur notre personne et notre vie soient en phase avec ses paroles ?

« Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
Galates 1:10

A qui cherchons-nous à plaire ?

Je conclus avec le titre de l’article qui relate cette expérience :

« Votre profil Facebook en dit long sur votre santé mentale »

Elisabeth Dugas

Source : Daily Geek Show


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