Réincarnation et salut par les oeuvres : Un sondage révèle des croyances surprenantes des pasteurs

Un rapport de l’Université chrétienne de l’Arizona révèle que des pasteurs estiment que « la réincarnation est une possibilité réelle », ou encore que « une personne qui est généralement bonne ou qui fait suffisamment de bonnes choses pour les autres peut gagner une place au paradis ».

Le Cultural Research Center de l’Université chrétienne de l’Arizona vient de révéler le résultat d’un sondage, conduit plus tôt cette année, le American Worldview Inventory 2022, qui interroge les pasteurs au sujet de leurs croyances. Et les croyances des plus d’un tiers des pasteurs interrogés vont probablement vous étonner.

Selon ce rapport, plus d’un tiers des pasteurs interrogés croient que « le Saint-Esprit n’est pas une entité vivante mais un symbole de la puissance, de la présence ou de la pureté de Dieu ». Ils sont autant à penser que « la réincarnation est une possibilité réelle », ou encore que « une personne qui est généralement bonne ou qui fait suffisamment de bonnes choses pour les autres peut gagner une place au paradis ».

« En étudiant les modèles de comportement spirituel des pasteurs, il est devenu évident qu’une grande partie d’entre eux n’a pas de routine spirituelle régulière », a observé le directeur de recherche George Barna.

« Il y a une corrélation entre le fait de posséder des croyances bibliques et le fait d’avoir un rituel cohérent de lecture de la Bible, de prière, d’adoration et de confession. Dans certains groupements confessionnels, la majorité des pasteurs ne s’engagent pas régulièrement dans ces pratiques spirituelles fondamentales. Pourtant, parmi les pasteurs qui ont les croyances bibliques les plus cohérentes, il y a aussi une routine quotidienne qui intègre toutes ces disciplines. »

Un phénomène que le directeur de recherche associe à l’ampleur des tâches qui reposent sur le pasteur. « Dans de telles situations, il doit être facile de négliger les fondamentaux pour s’attaquer à des tâches qui semblent plus pressantes et urgentes », explique-t-il avant d’ajouter, « malheureusement, après une période prolongée d’une telle négligence, les fondations s’affaiblissent et la personne change, dans ce cas, pas pour le mieux ».

M.C.