Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, le CEPADOH accuse les militants de l’ADF/MTM.
En une semaine, 32 civils ont été tués en République Démocratique du Congo. Le Centre d’Etudes pour la Paix, la Démocratie et les droits fondamentaux (CEPADOH), dénonce les agissements des terroristes d’origine ougandaise de l’ADF, les forces démocratiques alliées, et de MTM, Madinat Tawhid wa-l-Muwahidin, littéralement la cité du monothéisme et des monothéistes.
Au cours de la nuit du 27 au 28 février, les militants de l’ADF/MTM ont attaqué la localité de Kainama, dans le nord-est du territoire de Beni, dans la province du Nord Kivu. Un homme et un enfant ont été tués. Au même moment, à Bwakardi, en Ituri, 7 civils ont été « massacrés » par les djihadistes. Les maisons ont été pillées.
Entre le 23 et le 24 février, trois attaques ont été perpétrées par ces djihadistes. Elles ont causé la mort de 23 civils.
Le 22 février, l’ambassadeur d’Italie, Luca Attanasio, a été tué aux côtés de son escorte et de son chauffeur, dans la même province.
Face à l’insécurité qui règne dans cette région de la RDC, et à l’occasion de l’organisation du sommet pour la paix en Afrique, le CEPADHO appelle le gouvernement à lutter « contre l’émergence du terrorisme au niveau continental ».
« Notre organisation demande à ce que, au cours du sommet, soit affrontée la question du terrorisme à Beni et en Irumu, en encourageant les États amis de la RDC à prendre en considération le fait de soutenir notre armée dans la lutte contre la menace commune : l’ADF/ MTM, allié du prétendu ‘État islamique’. »
M.C.