Prison souterraine, charnier et trafic sexuel : les stigmates de la guerre menée par Daech

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Etat Islamique, ISIS, Daech, cette organisation mène un combat impitoyable. Quand les forces en présence regagnent du terrain, les découvertes sont souvent macabres.

En Syrie, à Palmyre, un charnier a été découvert par une coalition internationale conduite par Washington : 42 cadavres, 24 civils dont 3 enfants et 18 militaires. D’après l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, il s’agirait des dépouilles des officiers et des membres de leurs familles exécutés par Daech lors de son entrée dans la ville en mai 2015. D’autres charniers sont recherchés. Un drone a filmé la cité antique classée au patrimoine mondial de l’Unesco, libérée le 27 mars par l’armée de Bachar el-Assad soutenue par la Russie. 20% de la ville aurait été détruite.

En Irak, la province d’Al-Anbar est toujours contrôlée par Daech. Mais lors d’une bataille pour la reprise d’une localité, les forces irakiennes ont libéré 1500 prisonniers de l’organisation islamiste. Cette prison souterraine enfermait principalement des civils.

« Au cours de leur avancée pour libérer et nettoyer la localité de Hit de l’organisation [djihadiste], les forces de sécurité ont découvert une grande prison. », raconte le colonel Fadhel al-Nimrawi.

Au Liban, pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens, la police locale a démantelé un réseau de trafic sexuel. Les Forces de sécurité intérieure précisent avoir :

« secouru 75 femmes, la plupart des Syriennes qui ont été soumises à des coups, à de la torture psychologique et physique, qui ont été forcées à se livrer à des actes sexuels et ont vu des images indécentes d’elles prises et distribuées. »

M.C.


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