« La joie n’est pas l’absence de souffrance mais la présence de Dieu. »
Élisabeth Elliot n’était mariée que depuis 3 ans, quand son mari Jim a disparu dans la jungle, alors qu’il tentait d’établir un contact missionnaire avec l’Équateur. Pour la jeune fille qu’elle était, cette situation a été d’une souffrance indicible. Alors Dieu lui a rappelé ce verset d’Ésaïe :
Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront point ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas. (Ésaïe 43:2)
Mais si Élisabeth sait qu’elle peut compter sur Dieu, c’est de son mari qu’elle a besoin à ce moment-là :
« Mais Seigneur, tu es avec moi tout le temps. Ce que je veux, c’est Jim. Je veux mon mari. »
5 jours plus tard, elle apprend le décès de son mari. C’est là qu’elle a compris le rôle de la souffrance :
« La présence de Dieu n’a pas changé le fait de mon veuvage. L’absence de Jim m’a poussé, m’a forcé, m’a conduit vers Dieu, mon espoir et mon seul refuge. La souffrance est un moyen irremplaçable par lequel j’ai appris une vérité indispensable : Dieu est Dieu. »
Elle aime se rappeler les paroles de Janet Erskine Stuart :
« La joie n’est pas l’absence de souffrance mais la présence de Dieu. »
Aujourd’hui, elle affirme à The Gospel Coalition, qu’on ne peut pas comprendre la souffrance si on ne comprend pas l’amour de Dieu. Les béatitudes parlent du bonheur des « affligés », des « persécutés », des « outragés ». Pour Élisabeth, on ne peut comprendre ce paradoxe, que si l’on accepte l’existence de 2 royaumes différents : le monde visible et le monde invisible. Si le psalmiste ne craint rien, ce n’est pas parce qu’il n’y a rien à craindre. C’est parce que Dieu est avec lui.
Élisabeth sait que les questions sur la souffrance restent un mystère :
« Eh bien, je veux toujours revenir en arrière et dire: Mais Seigneur, qu’en est-il de ce petit enfant atteint de spina bifida ? Qu’en est-il de ces bébés nés terriblement handicapés, souffrant de terribles souffrances parce que leurs mères prenaient de la cocaïne, de l’héroïne ou de l’alcool ? Qu’en est-il de mon petit chien Scottie, McDuff, décédé d’un cancer à l’âge de six ans ? Qu’en est-il du bébé Lindbergh et des Stams décapités ? Et tout ça ? »
Mais face à elles, elle se rappelle les paroles de l’apôtre Paul :
« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » (Romains 8:18-19)
Elle sait désormais que Dieu a tout prévu :
« Il nous en a dit assez pour que nous puissions savoir que la souffrance n’est jamais vaine. »
M.C.