L’apôtre Pierre nous donne 4 réponses à cette énigme : pourquoi Dieu me laisse souffrir ?
La question de la souffrance fait souvent débat dans les milieux chrétiens. Un serviteur de Dieu ne doit-il pas être comblé de toutes les bénédictions divines ? La Bible regorge de promesses de guérison et d’abondance... Alors pourquoi la maladie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi le manque ? Pourquoi la solitude ? La première épître de Pierre nous donne 4 réponses à cette énigme.
Lorsque je souffre, je me rapproche de Dieu
Alors que nous considérons le côté négatif de la douleur, allant même jusqu’à penser qu’il s’agit d’une sorte de punition, Pierre voit en elle un moyen de se rapprocher de Dieu. Même si la souffrance dure, Pierre nous rappelle le côté éphémère de l’épreuve au regard de « la louange, la gloire et l’honneur quand Jésus paraîtra ». Il est un fait indéniable, lorsque nous souffrons, nous nous tournons vers Dieu. Pour implorer sa grâce ou pour exprimer notre incompréhension, voire notre colère, mais nous tournons nos regards vers Lui. Et Lui sait alors nous façonner.
C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange , la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.
1 Pierre 1:6-7
Lorsque je souffre, je suis l’exemple de Jésus
Jésus est le modèle parfait du serviteur souffrant. Il a enduré la souffrance ultime pour que nous vivions à travers Lui. Nous n’avons pas besoin de souffrir comme Il a souffert parce qu’il a payé le prix une fois pour toutes. Mais lorsque nous souffrons, alors nous partageons ce point commun avec Jésus. Restons fidèle jusqu’au bout comme Il l’a été.
Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces.
1 Pierre 2:20-21
Lorsque je souffre, je suis appelé à bénir les autres
Tendre la joue droite. Un idéal qui parait inaccessible dans certaines conditions. C’est pourtant à ça que nous sommes appelés. Faire le choix de bénir celui qui nous fait souffrir c’est entrer soi-même dans la bénédiction. Dieu fait miséricorde à celui qui fait miséricorde.
Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire , car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction.
1 Pierre 3:8-9
Lorsque je souffre, je mesure la fidélité de Dieu
Un jour, notre souffrance prendra fin. Aujourd’hui, nous suivons l’exemple de Jésus dans sa souffrance, demain, nous le suivrons également dans sa résurrection. Déjà, Il nous prépare une place où il n’y a ni souffrance, ni deuil, ni maladie. Pour le moment, une vérité demeure : même au sein de la pire des souffrances, Il continue de prendre soin de nous.
Et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.
1 Pierre 5:7
La rédaction
Source : Cross Walk