Les chrétiens chinois subissent au quotidien la persécution : démolition des croix, des églises, pasteurs emprisonnés, croyants battus, voire même enterrés vivants par des bulldozers.
Dans ce contexte, le président chinois, Xi Jinping s’est rendu à la conférence de Beijing sur la religion le 23 avril. Il rappelle tout d’abord l’importance des affaires religieuses, soulignant que les théories politiques et religieuses du parti communiste chinois ont fait leurs preuves dans le passé. Il promet ainsi de les mettre en oeuvre.
Il prône alors l’unité du pays. Chaque leader religieux doit être conduit à aimer son pays, viser l’unité et servir l’intérêt général de la nation.
Ils doivent « fusionner les doctrines religieuses avec la culture chinoise, se soumettre aux lois et aux règlements chinois et se consacrer à la réforme de la Chine. »
Le président exhorte les responsables religieux à « creuser profondément les doctrines et canons qui sont en accord avec l’harmonie sociale et le progrès, favorable à une société saine et civilisée, et interpréter les doctrines religieuses dans un angle favorable au progrès de la Chine moderne et en accord avec l’excellente culture traditionnelle. »
Enfin, il demande à ce que les membres du parti communiste chinois soient « des athées marxistes inflexibles, de consolider leur foi et de garder à l’esprit les principes du Parti. »
La liberté de croyance religieuse en Chine semble ainsi être fortement réduite. Les 5 croyances acceptées (bouddhistes, taoïstes, musulmans, catholiques et protestants) doivent fonctionner sous le contrôle et l’influence du parti communiste.
La rédaction
Source : News Xinhuanet