« Malheureusement, l’Europe, à un moment, a abandonné cette foi. Aujourd’hui, je crois qu’il est temps de se ressaisir, savoir comment Dieu a béni l’Europe, et revenir là où le Seigneur a béni l’Europe, c’est-à-dire sous la croix. »
La communauté de Péruwelz en Belgique ne s’attendait probablement pas à accueillir un Prix Nobel de la paix en ses murs samedi soir. C’est pourtant bien Denis Mukwege qui est venu assister au concert qui avait lieu dans cette petite église belge. Le docteur rendait visite à son frère, Emmanuel, pasteur de l’église. Il raconte qu’il voulait profiter d’un samedi en famille, mais dès son arrivée d’Afrique, son frère l’a amené à l’église.
Il a commencé par honorer la foi des chrétiens de cette communauté, qui ont eu la foi de voir en un « bâtiment désaffecté » le lieu de l’église qu’ils occupent actuellement.
« Je voulais juste rendre gloire au Seigneur. Parce que quand nous croyons, lui Il est juste et Il fait toujours. Mais malheureusement, parfois c’est notre foi. On n’arrive pas à croire ce qu’Il peut faire. »
Denis Mukwege a ensuite encouragé l’église, affirmant que « le Seigneur a un plan » :
« Le Seigneur a un plan pour la Belgique. Le Seigneur a un plan pour l’Europe. Nous devons y croire. Il faut absolument que nous puissions travailler pour agrandir les endroits où les gens peuvent venir louer, célébrer et prier. »
Il termine en rappelant que la bénédiction se trouvera toujours « sous la croix » :
« Malheureusement, l’Europe, à un moment, a abandonné cette foi. Aujourd’hui, je crois qu’il est temps de se ressaisir, savoir comment Dieu a béni l’Europe, et revenir là où le Seigneur a béni l’Europe, c’est-à-dire sous la croix. »
M.C.
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