Pour célébrer Pâques, Andrea Bocelli fait résonner les chants chrétiens dans la cathédrale vide de Milan

« Je crois en la force de prier ensemble. Je crois en la Pâques chrétienne, symbole universel de renaissance dont tout le monde, qu’il soit croyant ou non, a vraiment besoin en ce moment. »

A
ndrea Bocelli a partagé sur son compte YouTube sa performance réalisée dans la cathédrale de Milan à l’occasion des fêtes de Pâques. Vidée de ses fidèles à cause du confinement, la cathédrale a fait résonner la voix du ténor italien.

Andrea Bocelli a interprété plusieurs hymnes traditionnels chrétiens, le Panis Angelicus de César Auguste-Jean-Guillaume-Hubert Franck, l’Ave Maria de Charles-François Gounod, la Sancta Maria de Pietro Mascagni, le Domine Deus de Gioachino Antonio Rossini ainsi que Amazing Grace de John Newton.

Le ténor a commencé par rappeler qu’en ces fêtes de Pâques, « symbole universel de renaissance », « nous célébrons la foi dans une vie qui triomphe ».

« Le jour où nous célébrons la foi dans une vie qui triomphe, je suis honoré et heureux de répondre ‘oui’ à l’invitation de la Ville et du Duomo de Milan. Je crois en la force de prier ensemble. Je crois en la Pâques chrétienne, symbole universel de renaissance dont tout le monde, qu’il soit croyant ou non, a vraiment besoin en ce moment. »

En écoutant cette interprétation, un internaute, qui se dit non-croyant, finit par en appeler à Dieu.

« Cette scène avec lui, un aveugle se tenant droit dans un lieu sacré, chantant avec son cœur, m’a fait pleurer. Bien que je ne sois ni croyant, ni italien, l’hymne résonne dans mon esprit, éclate tout ce qui obscurcit mes pensées. Peut-être possède-t-il une vue bien au-delà de la nôtre et une foi incommensurable dans le salut du monde. Devant la plus grande cathédrale du centre de la zone épidémique, il se dresse, fragile mais ferme, contre la menace invisible. Sa position donne de l’espoir, donne de la force et nous donne un aperçu de notre être en tant que simple poussière dans ce vaste monde. Dieu, l’entends-tu ? Nous entends-tu ? »

M.C.