Au Maroc, la liberté de culte est garantie pour les chrétiens étrangers mais pas pour les Marocains qui lorsqu'ils se convertissent doivent vivre dans la clandestinité. L'organisation Portes Ouvertes est allée à la rencontre de l'Eglise secrète du Maroc et appelle à prier pour elle.
D'un point de vue légal, la conversion au christianisme n'est pas considérée comme un crime au Maroc, pourtant l'existence de chrétiens Marocains est un tel tabou qu'ils sont obligés de pratiquer leur foi dans le secret.
Dans ce pays du Maghreb, la liberté de culte est garantie mais seulement pour les chrétiens étrangers. Les Marocains eux "sont censés être musulmans".
Portes Ouvertes est allée à la rencontre de l'Eglise secrète du Maroc, elle rapporte les témoignages de certains de ces croyants qui ont vu leur famille leur tourner le dos suite à leur conversion. Malgré la persécution, rapporte l'ONG, "l’Église secrète tient ferme" en s'accrochant à la Bible comme témoigne Jonas, un chrétien marocain (pour des raisons de sécurité il s'agit d'un pseudonyme NDLR).
"Personne n’est venu me parler du Christ. Mais c’est la Parole de Dieu qui est venue proclamer la vérité du Seigneur Jésus dans ma vie."
Ce que ces chrétiens désirent surtout c'est de "ne pas être oubliés du reste du corps du Christ". Portes Ouvertes, qui a recueilli leurs demandes de prière, appelle également à prier pour "leur reconnaissance et leur liberté".
Découvrez dans la vidéo ci-dessous les témoignages de ces chrétiens marocains qui vivent leur foi dans le secret.
Camille Westphal