Bonjour, nous sommes le lundi 31 juillet 2017, et un nouvel épisode du podcast de « Les fils d’Issacar » voit encore une fois le jour, une analyse hebdomadaire d’événements et nouvelles depuis une vision du monde chrétienne tenue par Etienne Omnès et moi-même, Timothée Davi !
Bonne écoute/lecture !
Premier « anniversaire » du martyr du Père Hamel
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onjour, nous sommes le samedi 29 juillet 2017, je suis Timothée Davi et vous écoutez « Les fils d’Issacar », une analyse hebdomadaire d’événements et nouvelles depuis une vision du monde chrétienne tenue par Etienne Omnès et moi-même.
Me revoici donc après une absence la semaine dernière. Comme Etienne vous l’a dit, le Seigneur m’a fait la grâce de me donner une magnifique femme à laquelle je me suis uni devant lui Samedi dernier. J’en profite pour m’excuser d’avance pour la qualité son de cet épisode, je suis pour le moment en voyage de noces et n’ai donc pas mon matériel habituel. J’espère cependant que vous saurez apprécier cet épisode.
Ce dix-huitième épisode des Fils d’Issacar traitera du sujet suivant : Premier « anniversaire » du martyr du Père Hamel.
C’est un sujet assez particulier et qui n’a pas fait grand bruit cette semaine. Un petit récapitulatif des faits s’impose : il y a un an de cela, le 26 juillet 2016, Jacques Hamel, prêtre catholique, se faisait égorger à cause de sa foi chrétienne par deux islamistes dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray alors qu’il y célébrait la messe. L’autel de cette église en porte encore les stigmates aujourd’hui puisque les deux islamistes se sont acharnés à coup de couteau sur le meuble symbolique avant de s’en prendre au prêtre.
Acte symbolique étant donné que c’est à l’autel que, selon la tradition catholique, la commémoration du sacrifice de Jésus-Christ est célébrée. Ces islamistes, loin d’être d’ignorants fanatiques, savaient en réalité très bien ce qu’ils détestaient et combattaient. Ils se firent abattre prestement par les forces de l’ordre alors que ces derniers sortaient de l’église.
L’historien Jean-François Colosimo souligne que c’est la première fois qu’un prêtre est tué en France au cours d’une messe depuis la guerre de Vendée en 1793. Il s’agit également du premier meurtre perpétré par l’État islamique dans une église européenne. C’est dès lors l’ « anniversaire » d’un événement hautement symbolique que nous ne pouvions pas ne pas traiter.
En effet, nous sommes cette semaine un an après jour pour jour après le martyr du Père Hamel. Or, cet événement a été commémoré ce mercredi 26 juillet de la façon suivante : une messe en l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray a eu lieu. Ensuite, une « stèle républicaine pour la paix et la fraternité et à la mémoire du père Jacques Hamel » a été inaugurée. Enfin, un moment de Vêpres suivi d’un temps de prière sur la tombe de Jacques Hamel a conclu cette commémoration.
Quelques remarques s’imposent.
Premièrement, il est à noter que des imams ont prié en arabe dans l’église pour la paix. Si le geste est sans aucun doute d’apparence noble, il est pourtant absurde et trompeur. La sœur de la victime, Roselyne Hamel, a même contribué à cette confusion en lançant un « Il n’y qu’un seul Dieu. Notre Dieu est votre Dieu. » Propos qui a régalé les humanistes, eux qui veulent réduire les religions à des opinions personnelles, mais qui laisseront les chrétiens de tous les siècles songeurs. Le Dieu de la Bible révélé dans l’histoire d’Israël, en la personne de Jésus-Christ et au travers de l’histoire de l’Église par le Saint-Esprit a un caractère radicalement différent que le dieu Allah. C’est une insulte pour le chrétien véritable que d’équivaloir les deux. Outre cela, c’est une insulte odieuse pour tout musulman véritable que de comparer le Dieu trinitaire à Allah puisque ce dernier regarde l’incarnation de Jésus-Christ comme une folie, une hérésie, une ignominie. D’ailleurs, le musulman regarde aussi la trinité comme grotesque.
La véritable intention se profilant derrière cette commémoration interreglieuse était bien entendu de tenter de nous persuader encore une fois du fait que le véritable Islam, c’est celui qui prie et pleure avec les victimes et non celui qui tue au nom de « Allah akbar ». Cependant, encore une fois, réalisons que si Mohammed, le saint prophète de l’Islam, réapparaissait aujourd’hui, la plupart des musulmans politiquement correct lui diraient qu’il n’est pas un « vrai musulman », mais un « islamiste », un conquérant violent. Lui dont l’intention fut toujours d’étendre un royaume terrestre par l’épée. Chose absurde, vous en conviendrez que la réaction de ces musulmans politiquement correct à leur propre prophète.
Alors que si Jésus réapparaissait aujourd’hui, la plupart des chrétiens le reconnaîtraient directement, lui qui a toujours refusé la violence pour étendre son royaume. Son royaume étant céleste et s’emparant des cœurs et non des vies. Quant aux quelques chrétiens haineux et violents que l’on peut encore trouver aujourd’hui, ne vous inquiétez pas, ils se verraient dire par Jésus « vous n’êtes pas mes vrais disciples, vous ne respectez mon commandement (pas un conseil !) d’aimer l’autre comme vous-mêmes ». Différence fondamentale. Ne comparons pas ce qui est incomparable.
C’est donc un triste spectacle dénué de sens qui a été livré en l’honneur du Père Hamel. L’on se demande si ce dernier aurait apprécié cette cérémonie.
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Deuxièmement, parlons un peu de cette stèle républicaine érigée à la mémoire du Père Hamel ! Le 21e siècle n’est pas à une contradiction près ! Après la confusion entraînée par la présence d’imams priant Allah lors de la commémoration, nous voici face à une stèle qui prie les « Droits de l’Homme ». Comme si la répétition de ces Droits de l’Homme aurait à elle seule le pouvoir de conjurer l’esprit démoniaque djihadiste ou de commémorer la foi du Père Hamel. Elle ne parvient à accomplir ni l’un ni l’autre et envoie un signal, encore une fois, confus à la population. Les Droits de l’Homme, ces djihadistes élevés en France les connaissent, mais ça ne les a jamais empêchés de considérer les lois islamiques comme supérieures. Quant au fait de commémorer le Père Hamel, ça n’est certainement pas en tant que défenseur des Droits de l’Homme qu’il s’est fait assassiner, mais à cause de sa foi en Christ. Ô que l’on aurait aimé un état plus courageux célébrant la ténacité de la foi de Jacques Hamel, ayant sacrifié sa vie pour sa foi. Quand les poules auront des dents comme dirait l’autre.
Troisièmement, les derniers mots du prêtre, à savoir « Va-t-en Satan ! », ne sont pas sans intérêt. Le Père savait à quoi il avait à faire lorsqu’il a vu ces deux islamistes débouler dans son église. Des hommes sous l’emprise de Satan et non au service du dieu Allah. Il a su avant de mourir identifier le mal et avoir même le courage de tenir bon face à l’entité démoniaque, se sachant enfant de Dieu, ayant autorité sur tout, car recevant cette autorité de celui qui trône au-dessus de tout et dont la terre est le marche pied. Reste, me direz-vous, que Satan ne s’en est pas allé et que le Père Hamel est bien mort. Mais il s’est éteint regardant la mort en face et, ô quelle délicieuse « insulte », ne se laissant pas impressionner par Satan et ses serviteurs. C’est un témoignage que tout chrétien peut regarder avec admiration.
Le Père Hamel a rejoint, il y a un an, la chaîne des martyrs, ces chrétiens qui au travers des âges, ont été assassinés, torturés, enfermés, égorgés, parce qu’ils ne reniaient pas Jésus-Christ. Que leur témoignage est grand, eux qui ont préféré Christ à leur propre vie. Comme le disait Tertullien, chrétien des premiers siècles : « Le sang des martyrs est semence de chrétiens. » Autrement dit, ce sang est un témoignage à notre monde que, nous chrétiens, ne croyons pas en quelque chose d’abstrait que nous renierions si notre vie étant en danger, mais que nous croyons en une personne qui est La Vérité, le seul chemin et La Vie. En une personne pour laquelle nous donnons joyeusement et courageusement notre vie.
L’Évangile selon Jean 16:2-3 nous le disait déjà :
« L’heure vient où celui qui vous tuera pensera rendre un culte à Dieu. Ils agiront ainsi pour n’avoir connu ni [Dieu] le Père ni moi, [Jésus]. »
En ces temps troublés, les chrétiens d’Europe redécouvrent que l’on peut mourir en raison de sa seule foi, pour le simple fait de croire en le nom de Jésus-Christ. Que cet anniversaire du martyr du Père Hamel puisse être une piqûre de rappel. Non, la foi, ça n’est pas pépère : cela doit engager notre vie et ce jusqu’à la prendre. Certes, Dieu n’appelle pas tout le monde au martyr, mais il nous appelle tous au sacrifice journalier de notre vie, à des petites morts, des petits martyrs quotidiens à cause de notre foi. Ne vous méprenez pas, le monde nous a toujours détestés et il nous détestera toujours. Car si Jésus-Christ est vraiment La Vérité, il n’a d’autre choix que de se rendre au trône de sa grâce ou que de se rebeller.
Ce prêtre s’en est donc allé dans le martyr, dans l’imitation de notre divin Ami et Sauveur, assassiné lui aussi dans l’incompréhension et la tristesse de la part de ses frères. Cependant, à l’instar de notre Seigneur, l’on sait in fine où ce prêtre a eu le droit de se rendre grâce au sang du Christ vainqueur sur la mort : dans la présence de Dieu. Cela change toute notre perspective sur ce drame. La mort n’a pas pu retenir notre Sauveur, la mort n’a pas pu retenir ce bien-aimé non plus et la mort ne pourra pas retenir les prochains martyrs chrétiens !
Merci d’avoir écouté Les fils d’Issacar. Pour retrouver l’intégralité des épisodes, rendez-vous sur le journal en ligne « Infochrétienne » (trois fois w point Infochretienne point com) et sélectionnez « Timothée Davi » dans le menu « Chroniqueurs ».
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Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode des fils d’Issacar qui sera présenté cette fois par Etienne Omnès. Que le témoignage des martyrs vous enflamme d’un feu nouveau pour notre Seigneur, lui qui a donné sa vie afin que nous puissions lui donner la nôtre.
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