Un récent rapport de l’American Bible Society indique une augmentation de l'impact de la Bible dans la vie des jeunes américains. Chez la génération Z, soit les jeunes nés entre 1997 et 2010, le pourcentage de personnes citant la Bible comme source de transformation est passé de 50% en 2023 à 54% en 2024.
Le 11 avril dernier, l'American Bible Society a dévoilé le premier segment de son rapport intitulé "State of the Bible USA 2024", qui explore l'impact de l'utilisation et de la lecture de la Bible aux États-Unis, en interrogeant les participants sur les effets du livre sacré dans leur vie personnelle.
D'après le premier chapitre du rapport intitulé "La Bible en Amérique aujourd’hui", une majorité de 58 % ont indiqué être "plutôt" ou "fortement" d'accord sur le fait que la Bible a eu un impact transformateur sur leur vie. Cela représente une légère augmentation par rapport à l'année précédente, où le pourcentage était de 57 %. Les résultats concernant la génération Z, indique une augmentation plus importante.
En effet, chez les jeunes adultes nés en 1997 et 2010, la proportion de personnes mentionnant la Bible comme une source de transformation dans leur vie est passée de 50 % en 2023 à 54 % en 2024. John Farquhar Plake, directeur des programmes et rédacteur en chef de la série State of the Bible de l'American Bible Society, a réagi à cette statistique dans un communiqué. "Nos jeunes adultes montrent un intérêt croissant pour la Bible, ainsi qu'une curiosité et des interactions qui les transforment", a-t-il déclaré.
"Si cette tendance persiste, nous pouvons nourrir des espoirs bien fondés."
Les baby-boomers, nés entre 1946 et 1964, ont enregistré la plus forte hausse du pourcentage de ceux qui attribuent à la Bible une influence transformationnelle, atteignant 69 % en 2024 contre 64 % l'année précédente. En revanche, le pourcentage de millénials (nés entre 1981 et 1996) affirmant que la Bible a transformé leur vie est passé de 50 % en 2023 à 48 % en 2024.
L'enquête a également révélé que plus de la moitié des adultes américains, soit 53 %, expriment le souhait de lire davantage la Bible. Même parmi ceux qui ne sont pas considérés comme des utilisateurs réguliers de la Bible, c'est-à-dire ceux qui la lisent moins de trois fois par an, plus d'un tiers d'entre eux expriment ce désir. Selon le rapport, "ces résultats offrent un éclairage précieux sur l'histoire générale du déclin de la foi aux États-Unis".
Salma El Monser