
Plus de 30 villageois, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans l’ouest du Cameroun dans une attaque menée durant le week-end par une ethnie rivale, ont annoncé lundi à l’AFP l’église presbytérienne, une ONG locale et une source militaire.
Le massacre - avec des hommes, des femmes et des enfants brûlés et mutilés - a été perpétré samedi et dimanche dans le village de Bakinjaw de la commune d’Akwaya, proche de la frontière nigeriane, a assuré à l’AFP par téléphone le révérend Fonki Samuel Forba, porte-parole de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun.
« Plus de 30 personnes ont été tuées », a-t-il ajouté.
Un drame qui s’est déroulé dans la région du Sud-Ouest, l’une des régions anglophones du pays où depuis cinq ans un conflit meurtrier fait rage entre des groupes armés séparatistes et les forces de l’ordre.
Selon des estimations récentes, il a déjà causé la mort de plus de 4 000 civils et le déplacement de plus de 712 000 personnes à l’intérieur de ces deux régions.
Camille Westphal Perrier (avec AFP)