[Opinion] L’insécurité : Une bien mauvaise amie !

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La plupart des informations qui nous parviennent sont anxiogènes. L’insécurité est partout. Si nous n’avons pas de guerre sur notre territoire, nous en entendons au moins les bruits. Les actions terroristes, la pandémie, l’insécurité alimentaire, les craintes liées au climat, les peurs relatives à l’emploi et à la pérennité de son revenu, la dislocation des cellules familiales, … Les sujets et sources d’insécurité sont multiples.

Et l’insécurité est suffisamment créative pour développer régulièrement de nouveaux supports sur laquelle se fixer.

Pourtant, le sentiment de sécurité est la clé de l’épanouissement des individus et, par effet cumulé, de la progression des sociétés.

Une personne qui ne se sent pas en sécurité a plus de mal à laisser libre cours à ses idées et son imagination : contrainte par ses peurs et ses angoisses, elle se laisse dicter des comportements dans le strict champ de ce que son insécurité lui permet.

Ainsi, le sentiment de sécurité agit comme un tremplin pour que la personne puisse donner le meilleur d’elle-même. Une personne en sécurité est de fait plus épanouie sur tous les domaines.

Dans sa relation de couple, une personne en sécurité peut plus facilement bâtir des projets stabilisateur de long terme : vie à deux, constitution d’un foyer, construction ou acquisition d’un logement, … Par un jeu d’équilibre, la sécurité répond à la sécurité : une personne en sécurité peut plus facilement installer ce genre de “relais de sécurité” dans sa vie.

Dans son milieu professionnel, une personne libérée de l’insécurité a les cartes en main pour révéler davantage de créativité. Non contrainte par ses contingences restrictives, elle peut s’autoriser à changer de paradigme, à penser autrement, à envisager une problématique sous un angle différent. Les entreprises et les organisations gagnent à donner à leurs équipes les éléments pour qu’elles se sentent en sécurité.

Auprès de sa famille et de ses enfants, l’insécurité se transmet. Elle se manifestera par exemple dans des restrictions plus sévères imposées aux enfants, lesquels pourraient alors transférer cela à la génération suivante...

Vis-à-vis d’elle-même, une personne qui ne se sent pas en sécurité s’interdit de vivre pleinement et libérée de carcans et de fausses croyances.

L’auteur et pasteur américaine Beth Moore est passée par cette phase d’insécurité. Mais elle a su mettre en place des mécanismes pour parvenir à en sortir, avec une éthique et une pensée biblique. Elle accompagne aujourd’hui des milliers de femmes dans leur cheminement de libération.

Nous vous offrons ici un extrait de son ouvrage « Dire adieu à l’insécurité ! ».

Pascal Portoukalian


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