Non, la vie chrétienne n’est pas une accumulation de contraintes !

L’époque actuelle est à la liberté. S’affranchir de toute contrainte, c’est enfin permettre de se trouver soi-même. Ce serait le Graal de la quête existentielle et l’aboutissement d’une humanité épanouie et heureuse.

Dans le flot de ces empêcheurs de vivre libre, on a ainsi balancé par-dessus bord de nombreux pourvoyeurs de bonheur, éléments structurants et constitutifs :

• d’une part de l’identité individuelle,
• et d’autre part d’une vie harmonieuse en société.

Et on a décidé que toute contrainte était nécessairement quelque chose dont il fallait s’affranchir.

Façonnés par cette pensée, la société embrasse de plus en plus l’idée que la foi en Dieu est une contrainte, et qu’en tant que telle, elle doit être évacuée au profit d’un humanisme privé de transcendance. Toutefois, quand la transcendance est acceptée, alors celle-ci est quand même moins suspecte et plus sympathique si elle explore des philosophes ou croyances relativement récentes sous les latitudes occidentales.

Le monde chrétien n’est pas imperméable à cette influence. Il aime les raccourcis. Il aime le A+B=C. Marqué par l’héritage des Dix Commandements, il adore qu’on lui dise quoi penser, quoi faire, et surtout quoi ne pas faire pour pouvoir aller au ciel.

L’idée est tentante de considérer la vie chrétienne comme une liste de courses où on gagne quand on a coché toutes les lignes.

Or, les chrétiens ne sont pas appelés à être des machines à faire et à ne pas faire, mais des êtres humains libérés par l’esprit de Dieu en eux, et rendus heureux par la grâce qu’ils reçoivent et qu’ils manifestent.

Éclairée par la grâce, la vie chrétienne n’est alors plus du tout une vie de contraintes, mais pleinement une vie de liberté qui rend nos actions, à l’image de la volonté de Dieu : bonnes, agréables et parfaites (selon Romains 12:2).

Pour développer cette vie de grâce, clé d’une vie chrétienne épanouissante, regardez les conseils développés ici.

Pascal Portoukalian