Une organisation non gouvernementale, la Société internationale pour les libertés civiles et la primauté du droit a critiqué la passivité du président Muhammadu Buhari face aux violences ethniques qui ravagent le pays.
Dans la lettre, également transmise à Donald Trump, intitulée « Chrétiens à la croisée des chemins au Nigéria », l’organisation présente des données selon lesquelles des centaines d’églises auraient été attaquées et 16 000 chrétiens auraient péri dans des violences, ces trois dernières années. Parmi les victimes, 2 050 seraient mortes suite à la « violence directe de l’Etat », 7 950 lors de gardes à vue ou de détentions pour motif ethnique, 2 050 seraient victimes de l’insurrection de Boko Haram et 3 750 victimes des éleveurs peuls.
« Monsieur, les 30 millions de chrétiens du nord du Nigéria qui constituent la plus grande minorité dans un environnement majoritairement musulman, ont souffert pendant des décennies de marginalisation et de discrimination ainsi que de violences ciblées, notamment des groupes armés violents tels que Boko Haram et les éleveurs peuls [...] Des centaines d’églises dans le nord du Nigeria, notamment le nord-est et le centre-nord du Nigeria ainsi que la partie sud de l’État de Kaduna qui est la population chrétienne prédominante ont été brûlées ou détruites. »
Depuis 2015, les attaques violentes telles que le meurtre de chrétiens, les incendies ou les destructions d’églises auraient augmenté de 62%.
Prions pour les chrétiens de ces régions du Nigéria.
La rédaction
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