Au moins 11 personnes sont mortes, et plusieurs autres blessées, dans l’attaque d’une église du sud-est du Nigeria.
Dimanche matin, plusieurs hommes en armes se seraient introduits dans l’église catholique St Philippe d’Ozubulu, à 300 km de Lagos, pendant l’office. L’un d’entre eux au moins, aurait ouvert le feu sur les fidèles. Les versions diffèrent. Certains fidèles attestent de la présence d’au moins 5 hommes armés, mais pour le chef de la police de l’Etat d’Anamba, Garba Umar, la fusillade serait le fait d’un seul homme, probablement « un résident local ».
« D’après ce que nous savons, un homme armé vêtu de noir et à la tête couverte d’une casquette est entré dans l’église durant l’office de 6h00 à l’église catholique St Philippe, s’est dirigé dans une direction précise et a ouvert le feu. »
Selon un responsable de l’hôpital universitaire Nnamdi Azikiwe de Nnewi, où les victimes ont été transférées, interrogé par l’AFP :
« Pour le moment nous avons douze personnes décédées qui reposent à la morgue et d’autres qui reçoivent des soins médicaux. »
Plusieurs autres chrétiens souffriraient de blessures par balles. Aucune information n’a été transmise concernant le nombre de victimes et la gravité de leur état.
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a condamné cette attaque, la qualifiant d’« épouvantable crime contre l’humanité » et d’« indicible sacrilège ».
Au sud du Nigeria, région à majorité chrétienne, les attaques d’églises sont plus rares que dans le nord à majorité musulmane, où le groupe djihadiste Boko Haram est particulièrement actif, et exerce une forte répression contre les chrétiens.
La rédaction
Crédit image : Flickr/CC – Carla Gomez Monroy