Nicky Cruz : "Je me suis jeté dans la miséricorde de Jésus, j'ai reçu son pardon et il a guéri mon cœur et mon esprit"

Dans un entretien avec Evangelical Focus le 30 avril dernier, Nicky Cruz est revenu sur son parcours d'ancien chef de gang new-yorkais à sa rencontre avec Jésus. 

Âgé de 85 ans, Nicky Cruz, ancien chef de gang new-yorkais devenu évangéliste, s’est confié sur son histoire et sur les défis rencontrés aujourd'hui par les nouvelles générations dans un entretien accordé à Evangelical Focus le 30 avril.

Né à Porto Rico puis envoyé à New York par ses parents à l'âge de quinze ans, le "Fils de Satan" comme l'appelait sa mère, est devenu chef de guerre du gang Mau Maus. C'est suite à une rencontre avec l'évangéliste américain David Wilkerson, qu'il a découvert Jésus et a vu sa vie être radicalement transformée.

Désormais invité dans de nombreuses églises, il témoigne à travers le monde de son parcours de vie singulier. "Je n'ai jamais cherché l'amour, mais l'amour m'a trouvé" a-t-il déclaré au magazine en évoquant le message "simple" qu’il essaie à son tour de transmettre. 

"La solitude est dangereuse"

"Je me suis jeté dans la miséricorde de Jésus, j'ai reçu son pardon et il a guéri mon cœur et mon esprit" a ajouté Nicky Cruz, qui pensait dans sa jeunesse qu'il n'aurait jamais "la chance de savoir ce qu’est l’amour".

Né d'un père "prêtre satanique" et d'une mère "sorcière", le jeune garçon a tenté de mettre fin à ses jours à l'âge de neuf ans. Il a également évoqué la solitude expérimentée pendant son enfance qui a contribué à son mal-être. 

"La solitude est dangereuse parce que c’est là que tu penses au pire et que tu as envie de te suicider parce que tu ne veux plus vivre."

Il faut "prier pour l’âme de nos enfants"

Evangelical Focus a ensuite questionné l’évangéliste sur les problématiques de la nouvelle génération, et sur les différences entre les jeunes des années 1950 et ceux d'aujourd'hui. "Je crois que nous devrions prier pour l’âme de nos enfants car nous avons été bombardés par un esprit de désobéissance et de rébellion" a-t-il répondu.

Selon lui, pour annoncer l’Evangile aux jeunes générations, il faut être "honnête" et "vulnérable". Il continue donc de partager son témoignage personnel aux jeunes en rappelant que le message de l’Evangile est le même que celui qui l’a sauvé il y a des dizaines d’années et que la "miséricorde", le "pardon" et la "guérison" sont accessibles en Jésus. "Je n’étais personne, c’est Jésus qui a fait de moi quelqu’un" a-t-il conclu. 

Mélanie Boukorras