Népal : 50 000 « intouchables » choisissent Jésus, et espèrent trouver en lui la liberté

Au Népal, les dalits abandonnent la foi hindoue et choisissent Jésus afin d’être sauvés.

Dans le district de Surkhet à l’ouest du Népal, au moins 50 000 dalits ont pris la décision de renoncer à leur foi hindoue et de se convertir au christianisme lors d’un rassemblement avec leurs représentants. Parfois mieux connu sous le nom « d’intouchables », les dalits subissent toutes sortes de discrimination et d’injustice de la part des hindous, et ce, quelque soit leur âge.

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À titre d’exemple, un enfant dalit de 9 ans s’est dernièrement fait tabasser pour être entré dans la cuisine d’une famille de caste supérieure au sein du même village que le sien. Les dalits sont continuellement humiliés.

« Ils ne sont même pas autorisés à toucher ceux des castes supérieures, ni à entrer dans leurs demeures, à consommer de l’eau potable publique, ou encore moins accéder aux lieux publics ».

Mais les membres de cette « caste inférieure » se questionnent sur « ces croyances non- fondées », véhiculées par le système des castes. Ayant été témoins de l’absence de discrimination au sein du christianisme, ils ont décidé de chercher la grâce de Jésus. Selon Lal Babu BK, l’un des participants, les dalits sont convaincus que Christ est le seul qui puisse les sauver et les protéger, et non l’hindouisme qu’ils « ont pratiqué pendant des générations par obligation ».

Binod Pahadi, dalit et ancien militant parlementaire explique :

« Il existe une loi contre la discrimination et en faveur de l’égalité, mais en pratique il y a une grande oppression envers ceux de castes inférieures. »

En effet, les plaintes des victimes ne sont jamais prises en considération car « elles sont dans l’incapacité de fournir des preuves, et on ne peut punir qui que ce soit en absence de preuves », affirme l’officier de police Bhattarai.

Sudip Pathak, militant des droits humains est d’avis que « les gens sont libres de prendre toutes les mesures de protection nécessaires lorsqu’ils se sentent menacés, et lorsque l’état est dans l’incapacité de les protéger ».

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M.A.G.

Source : AsiaNews.it