L’être humain est doté de nombreuses émotions qui contribuent pleinement à son humanité. Elles ne sont pas une faiblesse, ou un incapacité à rationaliser. Au contraire, les émotions nous poussent à appréhender le monde qui nous entoure, et à mieux en percevoir et décoder la complexité.
Il y a des raisons pour lesquelles Dieu nous a créés avec un profond ressenti et des émotions. La peur nous aide à rester en vie en fuyant ou en anticipant un danger. La colère nous pousse à lutter contre l’injustice. La compassion nous conduit à consoler celui qui pleure. L’amour nous permet de déplacer les montagnes. De sommets en vallées, les émotions nous accompagnent à travers la vie, pour le meilleur et il est vrai, parfois aussi, pour le pire.
Car il nous arrive de perdre le contrôle de ces si précieuses émotions. Et c’est finalement assez commun d’être témoin d’une telle perte de contrôle dans notre entourage familial ou professionnel. Ce débordement est non seulement malsain, mais potentiellement dangereux pour nous et pour nos proches. Il engendre très souvent malaises, blessures et destructions, parfois profondes.
Dans ces moments-là, nous perdons le nord et sommes comme prisonniers de nos émotions, à l’intérieur de nous-mêmes. Dans ces cas-là, faites le choix de vous isoler. Ce n’est pas une fuite, mais plutôt une protection. Vous vous protègerez et vous protègerez votre entourage.
L’insensé laisse voir à l’instant sa colère, mais celui qui cache un outrage est un homme prudent.
Proverbes 12:16
Une autre manière de ne pas laisser les émotions s’emparer d’une situation, est de décoder la situation émotionnelle de la personne avec qui la relation est engagée. En parvenant à contrôler nos propres émotions et en lisant les émotions de l’autre, il devient possible d’être un instrument de paix dans une situation compliquée.
Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère.
Proverbes 15:1
Développez son intelligence émotionnelle est fondamental. Il ne s’agit pas simplement de se mordre pour ne pas rugir de colère, mais d’apprendre à démêler l’enchevêtrement d’émotions, afin de devenir un artisan de paix pour nos proches. Et si nous nous mettons malgré tout en colère, Paul nous encourage à ne pas pécher et à demander pardon avant la fin de la journée, afin de demeurer libre.
Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable.
Éphésiens 4:26
La rédaction