Monde : « Tendance alarmante de personnes déplacées par des événements météorologiques plus extrêmes »

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« Il est urgent d’investir dans des solutions à long terme avant que les catastrophes n’obligent davantage de personnes à quitter leurs maisons, leurs moyens de subsistance et leurs communautés. »

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) vient de publier un rapport intitulé « Répondre aux catastrophes et aux déplacements dans un climat en changement ». Il révèle que 12,6 millions de personnes ont été déplacées dans le monde au cours des six derniers mois. Or, 10,3 millions d’entre elles l’ont été à cause de catastrophes climatiques et météorologiques.

Helen Brunt est Coordonnatrice des migrations et des déplacements en Asie-Pacifique pour la FICR. Elle affirme que plus de 80% de ces personnes ont subi des déplacements forcés, « causés par des catastrophes, dont la plupart sont déclenchées par des conditions climatiques et météorologiques extrêmes ».

Et c’est l’Asie qui paye le plus lourd tribut :

« L’Asie souffre beaucoup plus que toute autre région des déplacements liés aux catastrophes climatiques. Ces bouleversements pèsent terriblement sur certaines des communautés les plus pauvres déjà sous le choc des impacts économiques et sociaux de la pandémie du COVID-19. [...] Nous assistons à une tendance alarmante de personnes déplacées par des événements météorologiques plus extrêmes tels que le typhon Goni, la tempête la plus féroce du monde l’année dernière, qui s’est écrasée aux Philippines. Trois tempêtes ont frappé les Philippines en autant de semaines, laissant plus de 3 millions de personnes sans ressources. »

Pour l’experte, il est urgent d’agir et d’investir « pour réduire les déplacements internes causés par le risque croissant de catastrophes », et ce avant que d’autres populations ne soient contraintes à la fuite.

« Il est essentiel d’investir beaucoup plus dans les organisations locales et les premiers intervenants afin qu’ils disposent des ressources nécessaires pour protéger les vies, les maisons et leurs communautés. [...] Il est urgent d’investir dans des solutions à long terme avant que les catastrophes n’obligent davantage de personnes à quitter leurs maisons, leurs moyens de subsistance et leurs communautés. »

M.C.


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