Le séminariste Micahel Nnadi, enlevé le 8 janvier, a été retrouvé mort au Nigeria.
Michael Nnadi faisait partie des quatre jeunes enlevés le 8 janvier dernier au Nigeria. Il a été assassiné, tandis que les trois autres jeunes ont été libérés. L’annonce a été faite par l’évêque de Skokoto, Matthew Kukah, dans un communiqué repris par la Catholic News Agency.
« C’est le cœur très lourd que je tiens à vous informer que notre cher fils, Michael a été assassiné par des bandits, à une date que nous ne pouvons pas confirmer. Lui et la femme d’un médecin ont été arbitrairement séparés du groupe et tués. »
L’un des professeurs de Michael parle de lui comme d’un « séminariste doué », élevé par sa grand-mère depuis la mort de ses parents, ajoutant que « son seul crime ait été son désir de servir Dieu ».
Les dernières images du jeune homme sont diffusées par l’Aide à l’Église en Détresse sur Twitter. Il jouait alors du piano pour conduire l’église dans la louange.
📽 Non siamo a #Sanremo70. Non interesserà a nessuno ma queste sono le ultimi immagini di Michael, il seminarista ucciso #Nigeria: è così che ha suonato l'organo (a sx) durante il canto del Gloria in lingua "Hausa" in una Messa con i suoi compagni. Riposa in pace🙏🏼#PrayForNigeria pic.twitter.com/2tX8OUh5MM
— ACS-Italia (@acs_italia) February 4, 2020
Thomas Heine Geldern est le président exécutif de l’AED.
« Mais en même temps, le monde doit se réveiller. Le gouvernement nigérian est confronté à un énorme défi : l’insécurité est aussi grande qu’elle l’était pendant la guerre civile. Le Nigéria est une nation multiconfessionnelle et multiethnique. La sécurité doit être assurée pour tous. »
Les trois autres jeunes enlevés en même temps que lui, Pius Kanwai, 19 ans, Peter Umenukor, 23 ans, et Stephen Amos, 23 ans, ont tous été relâchés.