Des opérateurs de MSF évoquent des points de contrôle qui « ont pour objectif de couper certaines zones, de les assiéger et de les affamer ».
Deux opérateurs italiens de Médecins sans Frontières, Tommaso Santo, chef de l’intervention d’urgence et Marco Sandrone, coordinateur de projets, ont fait part de leurs observations après leur retour du terrain. Ils dénoncent un scénario « sombre » et la « stratégie de la faim » imposée aux civils.
Ils évoquent une guerre « qui continue d’infliger des abus constants aux civils », et un accès de l’aide humanitaire « complexe et souvent délibérément entravé », dans un contexte où 80% des hôpitaux sont endommagés.
Les opérateurs de Médecins Sans Frontières évoquent les points de contrôle dispersés dans la région.
« Ils en organisent beaucoup, mais ceux qui nous causent le plus de problèmes sont ceux organisés par les forces armées fédérales et érythréennes, qui dans certains cas ont pour objectif de couper certaines zones, de les assiéger et de les affamer. »
Selon Marco Sandrone, le silence de la communauté internationale est « frustrant ». Il l’affirme, « elle peut et doit faire davantage ».
M.C.
Source : Avvenire
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