« Nous avons récupéré le dernier véhicule qu’ils ont utilisé dans l’opération et nous avons procédé à quelques arrestations. Nous avons récupéré des choses vitales sur lesquelles nous travaillons. »
Au cours de la messe du dimanche de pentecôte, le 5 juin dernier, l’église Saint-François d’Owo a été violemment attaquée par des hommes armés. Pendant la vingtaine de minutes qu’a duré l’attaque, 22 personnes sont mortes. Les survivants racontent « la peur », « le sang partout ».
Rapidement, le ministre de l’Intérieur nigérian, Rauf Aregbesola, avait accusé les jihadistes d’Iswap.
« Selon les informations dont nous disposons, cela pourrait être Iswap. Les animaux d’Iswap, en soif d’attention et de reconnaissance, sont soupçonnés d’avoir lancé cette attaque. »
Le commandant de l’État d’Amotekun, Adetunji Adeleye, a récemment déclaré, dans des propos repris par le Premium Times, que des suspects avaient été arrêtés.
« Nous avons récupéré le dernier véhicule qu’ils ont utilisé dans l’opération et nous avons procédé à quelques arrestations. Nous avons récupéré des choses vitales sur lesquelles nous travaillons. »
« Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas atteint la racine de cela et je vous assure que les auteurs et leurs sponsors seront traduits en justice », a-t-il précisé.
M.C.