« Vivons, prions, adorons, servons, bâtissons, dans la confiance que Christ règne, qu’il aura son Église et qu’elle sera somptueuse. »
C’est par ces mots que le pasteur Nathan Lambert conclut son article intitulé « Comment aborder le nouveau projet de loi sur le séparatisme religieux ? ». Si il insiste sur l’importance de défendre la liberté religieuse, qu’il nous encourage à ne pas nous lasser de faire le bien et nous rappelle que nous ne devons pas chercher à diluer l’Evangile et la vérité biblique, il pointe surtout cette réalité qui doit nous guider : Christ règne.
C’est aussi sous cet angle que je souhaite vous encourager à appréhender certaines des actualités du jour. Qu’elles révèlent en nous une envie de combattre, de dénoncer ou de s’insurger, ce qui peut-être une bonne chose, soyons certains à la fin de la journée que Christ règne et n’hésitons pas à prier pour ces sujets.
Faute de temps, jeudi 8 avril, l’Assemblée nationale n’a pas adopté en séance publique la proposition de loi donnant « droit à une fin de vie libre et choisie ». Cependant, l’article premier du texte, qui en est l’article fondateur puisqu’il créé le droit à une assistance médicalisée active à mourir, a lui été voté par une large majorité de députés. Si ce vote reste pour le moment symbolique, car le texte n’a pas pu être adopté dans son ensemble, il s’agit d’une première victoire pour les défenseurs de l’euthanasie.
La mère d’Huma Younus, jeune chrétienne enlevée en octobre 2019, mariée de force et convertie à l’islam comme de nombreuses jeunes filles au Pakistan, s’est insurgé face aux propos du gouverneur du Pendjab. Chaudhary Muhammad Sarwar s’est adressé aux chrétiens à l’occasion de Pâques affirmant que les minorités jouissent d’une liberté totale. Des propos qui semblent bien éloignés de la réalité.
En mars dernier, 219 étudiants avaient été enlevés dans leur établissement scolaire de l’État de Kaduna au Nigeria. 180 ont rapidement été libérés tandis que 39 autres restaient aux mains de leurs assaillants. Lundi, le gouvernement a annoncé la libération de cinq d’entre eux. Si il s’agit d’une bonne nouvelle pour ces étudiants libérés, nos pensées et nos prières vont vers ceux qui sont encore captifs.
Camille Westphal Perrier