Au Royaume-Uni, un groupe parlementaire multipartite a publié un commentaire sur l’état actuel de la liberté de religion ou de conviction sur le plan international dans le contexte de la pandémie. Le rapport fait état d’une situation préoccupante dans 30 pays où les communautés religieuses ont été blâmées pour le virus, accusées d’être irresponsables et faites bouc émissaire des flambées épidémiques. On déplore un tsunami de haine et de xénophobie à l’égard de ces communautés.
Comme les actualités ne manquent pas de nous le rappeler, dans de nombreux pays du monde la liberté religieuse est en effet loin d’être gagnée !
En Irak par exemple, un pays où les chrétiens ont été poussés à l’exil à cause des violentes persécutions qu’ils ont subi. Depuis la chute de Daesh, ils commencent à revenir dans leurs pays dévasté, ils étaient nombreux a attendre impatiemment la visite historique du pape François. Dans une homélie prononcée devant 10 000 personnes, le pape a salué la foi de ces chrétiens soumis à tant de tourments, affirmant que « l’Eglise en Irak est vivante ! », il a ajouté que le Christ vit et oeuvre dans ce peuple sain et fidèle ».
L’Inde est également un pays qui est régulièrement mis en lumière pour les persécutions dont sont victimes les chrétiens, souvent au nom de la loi. Pourtant, au coeur de cette situation Dieu agit comme nous le montre le témoignage de trois chrétiens emprisonnés à cause de leur foi qui rapportent qu’ils ont été invités à prêcher devant 145 détenus et gardes par leur geôliers. Une opportunité qui a permis à 21 personnes de se convertir.
Pour finir avec le cas de la France. Un pays où la liberté religieuse est bien établie puisqu’il s’agit d’un droit pour chaque citoyen. Dans un document remis au gouvernement par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, le Conseil national des évangéliques de France est mentionné pour suspicion de dérives sectiares. Une information sans fondement qui a finalement été annulée et qui va entrainer la publication d’un second rapport modifié.
Si cette mention est à déplorer, le fait que le CNEF ait eu l’opportunité de réagir et de faire modifier un document du gouvernement atteste bien de la liberté religieuse en France.
Camille Westphal Perrier