L’édito de Camille du 8 juin : Besoin de guérison, à Jérusalem et ailleurs

Le Jerusalem Prayer Breakfast (petit déjeuner de prière à Jérusalem) rassemblera juifs et chrétiens les 9 et 10 juin prochains qui prieront pour la paix à Jérusalem et en Israël.

Pour Albert Veksler, directeur de cet événement, la guérison est nécessaire pour Israël, et également partout dans le monde.

Une affirmation que viennent appuyer les actualités du jour avec des événements souvent tragiques dans des pays qui ont bel et bien besoin de guérison et de prières !

Au Myanmar, alors que les affrontements entre l’armée et le peuple birman continuent, pour la 6ème fois, un lieu de culte catholique a été frappé par les militaires. Pour le jésuite Wilbert Mireh, les églises sont particulièrement attaquées à cause des actions menées par l’Église catholique à destination des populations vulnérables.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le village de Solhan, au nord du Burkina Faso, a été la cible d’une attaque terroriste. L’attentat, qui a causé la mort de 160 civils, hommes, femmes et enfants, est l’attaque la plus meurtrière depuis le début de la vague terroriste qui a touché le pays en 2015.

Un témoin, présent sur place raconte que des hommes armés ont envahi la localité au petite matin tirant des coups en l’air, avant de passer de maisons en maisons alors que les habitants du village étaient encore endormis. « Ils les ont exécutés purement et simplement » rapporte-t-il.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés a été mis au courant des « retours forcés systématiques » de familles mozambicaines, fuyant la violence et le conflit armé dans leur pays, qui avaient trouvé refuge en Tanzanie. Les témoignages des Mozambicains refoulés révèlent un manque d’assistance humanitaire et même des faits de violence. L’organisation en appelle au respect du droit d’asile.

Des actualités qui doivent nous encourager à prier pour la paix et la guérison en Israël, au Myanmar, au Burkina-Faso et au Mozambique ainsi que pour toutes les nations du monde.

Camille Westphal Perrier