Face aux difficultés, à la souffrance, à la peur qui émanent des actualités du jour, je souhaite vous inviter à prier pour les burkinabés qui manquent d’eau, pour les chrétiens en Egypte et au Soudan ainsi que pour les réfugiés ukrainiens.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés, aux côtés de douze autres organisations, vient de révéler que des attaques répétées au Burkina Faso laissent près de 300 000 personnes avec moins de 3 litres d’eau par jour et ce en pleine saison sèche.
L’organisation Coptic Solidarity révèle que Nevin Sobhi, une chrétienne copte a été agressée en Egypte, le 21 avril dernier, par un pharmacien, parce qu’elle était rentrée dans son commerce, pendant le ramadan, sans voile et avec un haut à manches courtes.
Hamouda Tia Kafi et Nada Hamad Shukralah sont âgés de 34 et 25 ans et vivent au Soudan. À l’époque de leur mariage, en 2016, tous deux étaient musulmans mais se sont ensuite convertis au christianisme. Considérés adultères suite à la dissolution de leur mariage, ils risquent d’être puni de 100 coups de fouet. Leur procès pour adultère se tiendra le 12 mai prochain.
James Vaughton est le PDG d’une organisation caritative chrétienne, Transform Europe Network (TEN). De retour de Roumanie où il a rencontré des réfugiés ukrainiens, notamment des femmes, il révèle que la plupart d’entre elles sont très vulnérables et craignent d’être victimes de trafic d’être humains.
Selon la représentante spéciale des Nations Unies sur la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten, le contexte de déplacements croissants que vivent actuellement les réfugiés ukrainiens exacerbe, en effet, « la vulnérabilité à la traite ». Elle souligne le besoin crucial de mesures pour atténuer ce phénomène.
Camille Westphal Perrier