« Plus que vainqueurs en Christ qui nous a aimé » c’est cette inscription que portait fièrement Olivier Giroud sur son maillot, alors que son équipe les Blues de Chelsea, a remporté samedi la Ligue des Champions.
Nous sommes effectivement, plus que vainqueurs en Christ, qui par sa résurrection a remporté la bataille pour nous. Cela ne change jamais, tout comme la nature de Dieu, quoi que nous traversons.
Les actualités du jour nous proposent pourtant de découvrir des batailles qui peuvent sembler insurmontables.
Découvrez sur le site d’InfoChrétienne, le témoignage de la mère du bébé sauvé des eaux par un membre de la Guardia Civil à Ceuta. Cette mère de trois enfants évoque la peur qu’elle a ressenti ce jour-là alors qu’elle essayait de rejoindre l’Espagne par la mer. Pourtant, elle l’affirme, elle avait encore plus peur au Maroc, un pays qu’elle a quitté car elle ne voyait pas d’autres solutions.
Vendredi, la Haute Cour de Mumbai a finalement ordonné le transfert en soins intensifs du prêtre jésuite octogénaire Stan Swamy, incarcéré depuis de longs mois et dont l’état de santé se dégradait. Le prêtre affirme que c’est grâce à la solidarité du monde entier qu’il trouve la force de continuer à se battre.
Au Myanmar, les violents affrontements entre l’armée birmane et les forces de défense populaire se poursuivent depuis le coup d’Etat du 1er février dernier. Alfred Ludo et Patrick Bo Reh, deux jeunes catholiques âgés de 18 ans ont été tués vendredi par des balles tirées par des snipers alors qu’ils se rendaient à Demoso pour apporter des vivres et de l’aide humanitaire aux déplacés.
« Ils ont donné leur vie pour leur prochain, comme Jésus » a affirmé, un proche d’Alfred Ludo.
Oui, en Christ nous sommes vainqueurs, mais la souffrance reste une réalité du quotidien comme le montrent ces actualités. Alors prions pour les réfugiés de Ceuta, pour le père Stan Swamy en Inde et pour le peuple Birman. Et gardons dans nos coeurs, la promesse de la victoire du Christ qui reste aussi vraie dans nos moments de tourmentes que dans nos moments de joie.
Camille Westphal Perrier