Dans les milieux chrétiens on parle souvent de la force du témoignage. C’est pour cela que régulièrement dans nos églises, les membres sont invités à témoigner sur ce qu’ils traversent ou ont traversé et sur comment Dieu a agit dans leur vie. Car c’est aussi au travers de l’expérience des autres que l’on peut grandir et envisager nos circonstances personnelles avec plus d’espérance.
Justement, les actualités du jour nous proposent des témoignages qui peuvent être une source d’encouragement !
Je pense notamment à l’extraordinaire histoire de Stuart Bee, un sexagénaire américain perdu en mer pendant près de 48 heures. Il a survécu après avoir fait naufrage, pendant deux jours accroché à la proue. L’homme a fini par être miraculeusement sauvé par un bateau de la marine marchande qui l’avait aperçu au loin.
Il s’agit d’un témoignage de la protection de Dieu, au coeur même de la tempête, comme l’évoque le marin qui l’a secouru, Lacruiser P. Relativo.
Girgis Sameeh, chrétien résidant dans le village d’Al-Barsha en Égypte, a également été secouru. Ce sont ses voisins musulmans qui n’ont pas hésité à le protéger en le cachant d’une foule en colère qui venait pour l’attaquer, l’accusant d’avoir eu des propos blasphématoires. Un bel exemple de soutien sans distinction d’origine ou de religion. De quoi nous inspirer !
Parfois, nos témoignages ont une ampleur qui nous dépasse, c’est le cas de l’histoire de Cory Asbury, célèbre chanteur de louange de l’église Bethel en Californie. L’interprète de « Reckless love » s’est récemment vu proposer un projet de film pour raconter le récit derrière cette chanson, évoquer son histoire d’amour avec son épouse Anna et surtout la façon dont il a surmonté la relation douloureuse qu’il entretenait avec son père.
C’est en lui suggérant que ce film pourrait être un témoignage qui apporterait la guérison entre des pères et leurs enfants « partout dans le monde » que le producteur du film a réussi à convaincre Cory Asbury de se lancer dans cette aventure.
Nos erreurs, nos souffrances, nos difficultés et surtout la manière dont on les surmonte avec Dieu, peuvent être un véritable encouragement pour quelqu’un d’autre un jour. Dans le film « J’y crois encore », qui raconte l’histoire bouleversante du chanteur chrétien Jéremy Camp, son épouse atteinte d’un cancer lui dit que si la vie d’une seule personne est transformée grâce à son témoignage, alors cela aura valu le coup.
Le but ici n’est bien sûr pas de faire l’apologie de la souffrance ou de la difficulté, mais quand nous marchons « dans la vallée de l’ombre de la mort », cela peut nous apporter du réconfort de savoir qu’un jour ce que l’on a traversé pourra être une occasion de bénédiction pour quelqu’un d’autre.
Je nous encourage donc à ne pas hésiter à témoigner, d’autant que les églises vont à nouveau se remplir maintenant que le gouvernement a élargi la jauge des personnes autorisées pour les cultes !
C’est aussi une manière de nous aimer, de nous édifier et de nous encourager les uns les autres.
Camille Westphal Perrier