En 1924, lors des Jeux olympiques de Paris, l’athlète chrétien, Eric Liddel, avait renoncé à concourir car l’épreuve du 100 mètres avait lieu un dimanche. Or en raison de ses convictions chrétiennes, il refusait de courir ce jour-là.
Cette anecdote fait écho à une actualité du jour. La perchiste américaine, Alina McDonald, a annoncé qu’elle ne participerait pas aux Championnats du Monde d’athlétisme d’Eugene en Oregon qui auront lieu dans quelques semaines. Tout comme Eric Liddel, l’athlète est très croyante et ne concourt jamais le dimanche, jour où la finale est programmée.
Elle confie qu’elle aurait rêvé participer aux Mondiaux, mais estime que ses convictions sont plus importantes. « J’ai des croyances religieuses, et je vais les honorer », a-t-elle déclaré.
Sœur Luisa Dell’Orto, était elle aussi une femme de conviction animée par la foi. Elle a été assassinée samedi à la suite de ce qui semble être une tentative de vol, à Port-au-Prince, capitale d’Haïti. Dimanche, le pape François a honoré la vie de la religieuse qui était dédiée aux autres.
Alors que le livre de la journaliste Christine Kelly, « Liberté sans expression », caracole en tête des ventes sur Amazon, la fervente chrétienne a annoncé sur Instagram avoir utilisé les bénéfices obtenus grâce à son ouvrage pour aider une mère célibataire atteinte d’un cancer.
« Trop de mamans solo, refusent de se faire soigner du cancer, faute de mode de garde de leur enfant », explique la journaliste qui entend avec ce message dénoncer une « réalité silencieuse ».
La Cour suprême des Etats-Unis a encore étendu lundi la place de la religion dans les écoles publiques, en invalidant le licenciement d’un entraîneur de football américain qui priait sur les terrains.
« Une entité gouvernementale a voulu punir un individu pour une pratique religieuse brève, calme et personnelle », « la Constitution n’impose ni ne tolère ce genre de discrimination », a écrit le juge Neil Gorsuch au nom des six juges conservateurs de la Cour qui ont donné raison à l’entraîneur contre l’avis de leurs trois autres collègues, qui leur reprochent d’avoir « déformé les faits » du dossier.
Camille Westphal Perrier