Dans un communiqué publié ce lundi, Amnesty International a annoncé la fermeture de ses bureaux de Hong Kong d’ici la fin de l’année 2021.
Une décision « prise avec le coeur lourd » qui a été motivée par la loi sur la sécurité nationale promulguée le 30 juin 2020. Selon , Anjhula Mya Singh Bais, présidente du conseil d’administration international d’Amnesty, cette loi a « rendu impossible pour les organisations de défense des droits humains à Hong Kong de travailler librement et sans crainte de représailles graves de la part du gouvernement ».
La présidente d’Amnesty International dénonce une campagne des autorités pour « débarrasser la ville de toutes les voix dissidentes ». Pourtant, Agnès Callamard, secrétaire générale de l’ONG, l’affirme, « Amnesty International continuera d’être aux côtés de la population de Hong Kong » pour combattre la répression.
Le combat contre la répression est aussi celui que doivent mener beaucoup de chrétiens de par le monde, persécutés à cause de leur foi.
C’est le cas en Inde, où hier un prêtre hindou, Swami Parmatmanand, a appelé à la décapitation des chrétiens. Une déclaration faite en présence de personnalités importantes du Bharatiya Janata Party, l’un des deux principaux partis politiques indiens.
Selon le père Babu Joseph, ancien porte-parole de la Conférence épiscopale indienne, le discours du prêtre hindou « a dépassé toutes les limites de la raison ».
C’est également le cas au Pakistan où Stephen Masih, chrétien pakistanais en situation de handicap est détenu en prison depuis deux ans dans l’attente de son jugement pour blasphème. L’ONU a déclaré être « gravement préoccupés par la persécution et la détention continue de M. Masih pour blasphème, et par son traitement aux mains des autorités judiciaires et pénitentiaires qui sont conscientes de son handicap psychosocial et de son état de santé ».
L’organisation appelle les autorités pakistanaise à le libérer et à assurer sa protection ainsi que celle de sa famille.
C’est également le cas en Haïti où 17 missionnaires ont été enlevés samedi 16 octobre par le gang des 400 Mazowo, alors qu’ils se rendaient dans un orphelinat.
Face à cette situation, l’organisation Christian Aid Ministries, dont dépendent les missionnaires, lançait vendredi un appel à « encourager les familles des otages » en créant « un canal par lequel les gens puissent les bénir ».
Des organisations existent pour combattre la répression, elles tentent de faire entendre leurs voix et d’impacter des systèmes qui font la promotion de la violence et de la haine au mépris de la liberté. Nous pouvons les soutenir. Les actualités du jours nous invitent également à prier pour toutes ces personnes qui souffrent et pourquoi pas créer, nous aussi, un canal de bénédiction et d’amour pour eux.
Camille Westphal Perrier