C’est la bonne nouvelle du jour, annoncée hier par le président de la République, les cultes pourront reprendre dès ce weekend ! Une bonne nouvelle assombrie par la jauge de 30 personnes demandée par le gouvernement. Face aux mécontentements de nombreux croyants et dirigeants d’églises, cette jauge va être repensée. Nous devrions en savoir plus dès demain.
La date du 25 novembre marque également la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Une journée qui s’annonce plutôt sombre cette année, car plus que jamais avec la pandémie de la Covid-19 et le confinement, les violences, notamment les violences conjugales, sont en augmentation.
En effet, la violence ne prend malheureusement pas de vacances pendant le confinement (et c’est bien dommage !).
L’Inde vient justement de subir une nuit de violence, dans le Chhattisgarh où des centaines de chrétiens rassemblés pour préparer l’Avent ont été attaqués par une « foule de personnes ivres et armés ».
La guerre non plus ne prend pas de vacances malgré la pandémie, et en Ethiopie, le conflit qui oppose le gouvernement fédéral d’Addis-Abeba et les autorités régionales de la région du Tigré ne cesse de faire des victimes.
De même, on peut évoquer la détresse des arméniens dont la défaite au Haut-Karabakh vient douloureusement leur rappeler la blessure encore à vif du génocide de 1915.
Alors que l’on s’apprête à reprendre le chemin de nos églises et le cours de nos vies malgré la crise sanitaire, les actualités nous rappellent que le monde continue de tourner, et pas toujours bien.
Une occasion pour nous chrétiens, de célébrer nos retrouvailles et la communion fraternelle bientôt retrouvée, en priant pour nos frères et soeurs à l’autre bout du monde et pour les femmes victimes de violences, mais cette fois, ensemble.
Camille Westphal Perrier