Le Liban fait actuellement face à une des pires crises économiques de l’histoire et les Libanais se retrouvent sans ressources et en proie à une grande détresse.
Nous vous avons déjà parlé de la campagne lancé par l’organisation Un Verre d’Eau pour changer le destin de 10 000 familles au Liban. Dans le cadre de cette campagne découvrez sur le site d’InfoChrétienne, un slam au texte bouleversant intitulé « Dis-moi Liban... » de l’artiste Meak qui nous invite à passer à l’action.
Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, a elle aussi été invitée à passer à l’action « en faveur des chrétiens persanophones d’Iran à qui on refuse systématiquement le droit à la liberté de religion, de conviction et d’expression comme en témoigne le fait qu’ils n’aient pas d’endroit pour se réunir ».
Après 5 nouveaux emprisonnements de chrétiens en Iran, plusieurs ONG dont l’organisation de défense des chrétiens persécutés, Portes Ouvertes, ont adressé une lettre à l’ONU pour « faire changer les choses ».
La question de la persécution des chrétiens occupe également le Département d’État américain qui comme chaque année, vient de publier la liste des pays ou entités qui, par leurs violations de la liberté religieuse, méritent d’être désignés en vertu de l’International Religious Freedom Act.
Cette année, le Nigeria n’a pas été placé sur la liste des Pays Particulièrement Préoccupants (CPC). Une décision qui a fait vivement réagir l’USCIRF, la commission américaine sur la liberté religieuse internationale, comme l’a déclaré sa présidente, Nadine Maenza, qui déplore également l’absence de l’Inde, de la Syrie et du Vietnam.
L’édito du jour se conclut sur une autre actualité en rapport avec les chrétiens persécutés, il s’agit toutefois d’une bonne nouvelle !
Après avoir passé 10 ans en prison pour blasphème, Sajjad Masih a été acquitté par un tribunal de grande instance au Pakistan. Il a été libéré le 13 novembre, une décision restée secrète « pour éviter l’indignation islamiste ».
Selon son avocat, Javed Sahotra, il s’agit d’un « miracle » pour sa famille, mais Sajjad Masih ne peut cependant pas retrouver une vie normale.
Camille Westphal Perrier